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#103 : Une longue marche

Résumé : Une averse de grêle détruit toutes les récoltes des Ingalls et des autres fermiers. Charles part travailler dans une carrière de pierres et quitte ainsi sa famille. De son côté, Caroline convainc les autres femmes du village de se rassembler pour moissonner les récoltes n'ayant pas été détruites.

Popularité


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Titre VO
100 Mile Walk

Titre VF
Une longue marche

Première diffusion
25.09.1974

Première diffusion en France
20.12.1976

Vidéos

30 secondes d'extraits (VO)

30 secondes d'extraits (VO)

  

Diffusions

Logo de la chaîne 6ter

France (redif)
Lundi 19.06.2017 à 14:50

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Producteur exécutif : Michael Landon
Producteur associé : Kent McCray
Réalisateur : John Hawkins
Scénariste : Ward Hawkins

 

Avec :
Don Knight Jack Peters
Richard O. Hurst Jacob Jacobsen
Celia Kaye Willa Sweeney 
Eve Brent Elna Jacobsen
Bill Zuckert Tom Cassidy
Lance Kerwins Danny Peters
Dee Anne Peggy Peters
Terry Lumley Connie Faraday
Joe Haworth Williams
Max Power Konig

103 - UNE LONGUE MARCHE  

Générique de début.

 

Chez les Ingalls.

Lorsque Charles rentre de son champ, il annonce qu'il y a une centaine d'acres de blé qu'il pourra moissonner. Les filles calculent que leur père fera un bénéfice de 2 625 dollars. Déjà tout le monde rêve de ce qui pourra être acheté : des robes pour les filles, un manteau pour Caroline, des bottes pour Charles, un cheval à bascule pour Carrie,... Grâce à cette dernière proposition, Charles se rappelle qu'il voulait montrer quelque chose à sa famille. Ce sont deux chevaux qu'il a échangés contre les bœufs de Monsieur Hanson !

Malheureusement, le soir un terrible orage et de la grêle s'abattent sur les champs, effrayant Carrie, mais surtout détruisant tout le blé. Néanmoins, Charles ne désespère pas et se dit qu'une récolte de perdue, ce n'est rien dans une vie.

 

Au village.

 

     Le lendemain, de nombreuses personnes viennent voir Monsieur Hanson pour lui demander un crédit, mais celui-ci se voit dans l'obligation de refuser, car lui aussi n'a pas d'argent suite à cette tempête.

     Arrive alors Charles qui rend les chevaux qu'il avait achetés la veille à Lars Hanson, avant de partir chercher du travail.

Chez les Ingalls.

     De retour chez lui, il termine de préparer ses bagages et annonce qu'il devra sûrement partir plus loin que Mankato pour trouver un emploi. Après de tristes adieux, Charles se met en route.

 

Sur la route.

     Malheureusement, la semelle de sa botte ne cesse de se décoller un peu plus à chaque pas, ce qui le ralentit d'avantage.

     Pendant ce temps, tout près de la route sur laquelle se trouve Monsieur Ingalls, un homme, Jack Peters, fait aussi ses adieux à sa famille.

     Peu de temps après, ce dernier rattrape Charles et tous deux font connaissance. Monsieur Peters lui offre même une lanière de cuir pour qu'il puisse réparer sa botte.

 

Chez les Ingalls.

 

     Pendant ce temps, Caroline se rend dans les champs pour voir l'état dans lequel est le blé.

Sur la route.

 

     Le soir, Charles et son compagnon de route font une pause pour dîner. Là, un homme, Jacob Jacobsen, leur demande s'il peut profiter de leur feu. Monsieur Ingalls lui offre alors à manger. Par après son nouvel ami lui donne une paire de bottes neuves !

     Ensuite, Jack leur annonce qu'il se rend dans une carrière de rochers et leur dit qu'il pourrait avoir une place pour les deux, puisqu'il connaît bien le patron.

     Une fois sur place, les deux hommes découvrent leur nouvel emploi. Il s'agit d'enfoncer un burin avec une masse de façon à percer un rocher. Charles et Jacob doivent alors montrer leur savoir-faire. Une fois qu'ils ont fait leurs preuves, le patron les engage.

 

Au village.

 

     Madame Ingalls a réuni toutes les femmes du village chez elle. Elle leur propose alors de moissonner le blé qui a été épargné par la tempête, à la façon de leurs ancêtres. Lors du vote, toutes les femmes sont unanimes : il faut essayer ! Elles se mettent alors immédiatement au travail.

     Malgré la mauvaise foi de l'une d'entre elles, les autres travaillent rapidement et dans la bonne humeur.

 

Loin du village.

 

     Une fois les contrats signés par Monsieur Ingalls et Monsieur Jacobsen, ces derniers reçoivent leurs outils. Monsieur Peter, lui, prend de la dynamite dont il explique le fonctionnement à ses camarades. Ils se mettent alors au travail, travail laborieux et physique ; la chaleur n'aidant en rien.

     A force de tenir la masse, les hommes commencent à s'ouvrir des mains, et la douleur rend le travail encore plus difficile qu'il ne l'est déjà. Charles annonce alors à son ami qu'un concours est organisé et que le prix s'élève à cinquante dollars ! Cette déclaration leur met du baume au cœur et les voilà repartis de plus belle dans leur travail.

     A leur de la pause, tous pensent à leur famille qui leur manque déjà. Charles évoque ses filles et sa femme, qui ont fini de manger, tandis que Jacobsen leur annonce qu'il sera prochainement papa.

 

Au village.

 

     Le mardi suivant, c'est la distribution du courrier à Walnut Grove ! Et là, la lettre tant attendue de Charles est arrivée. Assises sur un banc près du magasin, les filles écoutent leur mère qui lit la missive. Elles apprennent alors que leur père les rejoindra quelques jours plus tard et qu'il va bien. Mais bien vite, elles retournent au travail !

     Pendant ce temps, à la carrière, les hommes sont motivés : ils terminent leur travail vendredi !

     Evidemment à Walnut Grove et dans la carrière, on commence à voir le fruit de tous les efforts qui ont été faits ! Et voilà qu'enfin, tous les sacs sont remplis de grains et vont êtres transportés au moulin où ils seront changés en farine.

 

Loin du village.

 

     Pour Charles et Jacob, le jour tant attendu est enfin arrivé : c'est l'heure du concours. La première équipe qui enfoncera la marque faite sur le burin dans le rocher gagnera.

     Et après maints efforts, ce sont... Charles Ingalls et Jacob Jacobsen qui remportent l'épreuve. Mais leur bonheur sera de courte durée. Alors qu'il bavarde avec eux, Jack Peters ne pense plus qu'il manie de la dynamite, et ce qui devait arrivé, arrive : une terrible explosion a raison du vif et joyeux Monsieur Peters...

     Le vendredi, Charles et Jacob reçoivent leurs payes, la prime du concours, ainsi que la paye de Peters et ses affaires qu'ils doivent remettre à sa femme, en lui annonçant le décès de celui-ci. Les deux camarades se mettent en route.

 

Au village.

 

     Ils arrivent devant chez les Jacobsen. Jacob va alors à la rencontre de sa femme et apprend à Charles qu'il est l'heureux papa d'un petit garçon.

     Après être passé chez les Peters et les avoir mis au courant du décès de Jack, Charles, accompagné des chevaux qu'il a repris chez Hanson, arrive chez lui. Et toute la famille est heureuse de son retour...

Générique de fin. 

UNE LONGUE MARCHE

Générique de début

Quelques grains de blé à la main, Charles Ingalls regarde pensif son champ qui a déjà bien poussé. Il lève la tête.

Charles Ingalls : Merci Seigneur !

Charles marche à travers son champ.

La scène suivante, nous retrouvons la famille Ingalls dans leur maison.

Charles Ingalls : Ça nous fait une centaine d’acres de blé qu’il ne reste plus qu’à moissonner. Allez, faite le calcul vous autres (en s’adressant à Laura et Marie qui rejoignent la table un cahier à la main).100 acres alors que l’on peut récolter 35 boisseaux sur une acre, étant donné que le prix du blé actuellement se discute à 65 cents le boisseau, ça nous fait combien d’argent ?

Laura Ingalls : C’est facile !

Marie Ingalls : J’ai trouvé, oui !

Laura et Marie Ingalls (ensemble) : Ça donne 2625 dollars !

Charles Ingalls : C’est exact !

Caroline Ingalls : Je n’arrive pas à le croire, c’est presque trop beau. (En s’adressant à ses filles) Vous savez ce que ça représente pour nous ?

Charles Ingalls : Pour commencer, quelques jolies robes neuves pour mes filles, (rire de Laura) et un beau manteau pour toi (en regardant sa femme), des rideaux pour les fenêtres…

Caroline Ingalls : Et des bottes pour toi, la première chose que tu paieras, c’est des bottes.

Charles Ingalls : Oh ! Tout de même pas celles-ci ? (en posant sa botte droite à la semelle décollée sur le bord de la table) Alors que je commence à m’y habituer. (Rire de Caroline et des enfants)

Caroline Ingalls : Ah ! Quand je te vois les mettre le matin, je m’attends à ce que la semelle s’en aille !

Charles Ingalls : (Il se lève) Et maintenant, on va écrire la liste de ce qui nous faut. Alors pour commencer, des chemises et des robes pour les filles.

Caroline Ingalls : Ensuite, des chaussures pour tout le monde.

Charles Ingalls : Oui, on est d’accord, des rideaux pour les fenêtres, vous avez écrit ça ? (en s’adressant à Laura et Marie)

Marie Ingalls : Oui, papa !

Laura Ingalls : Pas si vite !

Marie Ingalls : Maman a dit qu’elle manquait de vaisselle.

Laura Ingalls : Oh ! Et moi je vais écrire un cheval à bascule pour Carrie.

Charles Ingalls : (Il prend la petite Carrie dans ses bras) Aah ! Un cheval à bascule pour Carrie ! Ah ! Tiens, j’avais complètement oublié de vous les montrer.

Caroline Ingalls : De quoi tu parles ?

Charles Ingalls : (Il se dirige vers la porte) Suivez-moi et vous verrez ! Venez par-là !

Toute la famille sort de la maison et se dirige vers l’enclos.

Laura Ingalls : Qu’est-ce que c’est papa ? Tu ne veux pas nous le dire ?

Marie Ingalls : Mais où on va ?

Charles disparaît quelques secondes à l’intérieur de la grange et en ressort avec deux chevaux qu’il tient par les rênes.

Caroline Ingalls : (Surprise) Oh ! Mon Dieu, c’est pas vrai !

Marie Ingalls : (En passant la clôture de l’enclos) Oh ! Dis-donc papa, qu’est-ce qu’ils sont beaux ! On peut les caresser ? Tu viens Laura ! (Qui à son tour franchit la clôture) Oh ! Regarde !

Charles Ingalls : Faite attention ! Laissez-leur le temps de s’habituer.

Caroline Ingalls : (Charles revient vers sa femme) Charles, tu n’avais rien dit !

Charles Ingalls : Je voulais te faire la surprise.

Caroline Ingalls : Alors tu as réussi !

Charles Ingalls : Ils sont sains, solides et obéissants. Et ils n’ont que sept ans ! Ils leur reste encore pas mal d’années devant eux.

Laura et Marie : (ensemble) Il est doux à caresser.

Charles Ingalls : J’ai apporté nos deux bœufs en échange à Hanson et je paierai la différence quand j’aurai vendu le blé.

Caroline Ingalls : Il a été gentil !

Charles Ingalls : Ils nous seront vraiment utiles.

Caroline Ingalls : Ah ! Je sais. Ah ! Comme je suis contente !

Charles Ingalls : Allez, moi aussi ! Maintenant, Madame Ingalls, je peux vous conduire à l’église en carrosse.

Caroline Ingalls : Oh ! Voyons chéri !

La scène suivante. Tout en allumant la lampe à pétrole sur la table de la maison, Charles semble inquiet en écoutant la pluie tomber drument au dehors. Il s’approche et regarde par la fenêtre. Caroline s’est également levée, elle enfile un châle.

Caroline Ingalls : Ça ne va pas ?

Charles Ingalls : Si ça va, un peu de pluie ça fera du bien.

Caroline Ingalls : C’est pour le blé ?

Charles Ingalls : La pluie est toujours bonne, les épis ne tombent pas au sol.

Charles se dirige vers le foyer.

Charles Ingalls : Il reste de la braise, je vais te faire un café.

Caroline Ingalls : Non, laisse ! (Ils se regardent intensément) Toi va t’asseoir !

Charles Ingalls : Un vrai petit déluge. Tant mieux, c’est bon pour les (pères). J’espère seulement que le sol ne sera pas trop détrempé pour y faire passer la nouvelle moissonneuse de Monsieur Hanson. C’est la toute nouvelle Mc Cormick, j’t’en ai parlé…

Caroline Ingalls (pensive) : Oui !

Charles Ingalls : C’est une belle machine, mais…

Plusieurs éclairs se font entendre, inondant la pièce d’une lumière bleutée. Jack part se coucher le lit.

Charles Ingalls : La grêle…. La grêle (répète-t-il plus fort)

Tandis que Charles prend sa veste et sort de la maison, Caroline ferme le volet de la fenêtre près du lit de Carrie qui y est assise apeurée. Caroline s’assied et la prend dans ses bras. Laura et Marie descendent de leur chambre et, par la fenêtre, regardent la grêle tomber dans un bruit assourdissant.

La scène suivante, la grêle à cesser, tandis que Charles pousse la porte d’entrée et rentre dans la maison.

Charles Ingalls : Les chevaux sont tranquilles. Ça c’est drôlement rafraîchit, un bon café me fera du bien. Ça y est, l’orage a brusquement cessé.

Mais Charles ne paraît pas tranquille.

Charles Ingalls : Le blé est foutu.

Caroline acquiesce timidement de la tête.

Charles Ingalls : J’suis triste mais y a pas de quoi se lamenter. Après ce qui vient d’arriver, il faut repartir presque à Zéro. Bah !, une mauvaise récolte c’est fréquent et qu’est-ce que ça représente, hein !?...Une mauvaise récolte dans la vie d’un homme,….rien du tout !

Caroline assise, lui sourit

Agenouillé près d’elle, il la prend dans ses bras.

L’image suivante se passe à la scierie de Monsieur Hanson où Harry, un ouvrier est en train de travailler. Il lui demande un instant de couper la machine pour qu’il puisse parler avec ses amis.

Mr Hanson : (en se tournant vers les deux hommes) Tout ce que vous dites je le sais. Tous les fermiers de la région sont atteints pareil. La grêle n’accorde pas de faveur, elle ne vise aucun de vous en particulier et aucune culture à 50 km à la ronde ne donnera le moindre épi et je voudrais bien aider ce qui vont le demander, malheureusement, je n’peux rien faire du tout, rien que pleurer.

Un fermier : Je n’sais pas ce que vous direz à Williams, mais moi j’avais dans l’idée de vous faire une proposition qui me paraît honnête. Je vous emprunte deux cent dollars et alors je paierai des intérêts.

Mr Hanson : Je l’voudrais tellement, c’est juste ce que je viens te dire mais je n’ai pas c’est deux cent dollars qui t’aiderait. Et avec le manque de blé, je suis loin de les gagner.

Le fermier tourne les talons dépité.

Jim Williams : Mr Hanson, c’est ma femme Betty, elle est enceinte et avec mes cinq enfants à nourrir, j’vois pas comment j’vais pouvoir m’en sortir.

Mr Hanson : Jim, j’en suis profondément désolé, je dois te dire non.

A son tour, le second fermier navré remonte sur sa charrette pendant qu’arrive Charles avec ses deux chevaux.

Mr Hanson : Charles !

Charles Ingalls : C’est le marché le plus court que j’ai jamais fait. J’achète un équipage un matin et le lendemain, je le vends.

Mr Hanson : Je regrette que les choses se gâtent.

Charles Ingalls : Pas tant que moi, j’avais tellement rêvé de m’offrir ça et puisque les évènements l’ont pas voulu.

Mr Hanson : Qu’est-ce que vous allez faire ?

Charles Ingalls : Chercher du travail comme tout le monde. Il nous faut de l’argent frais.

Charles serre la main de Mr Hanson.

Charles Ingalls : Prenez-en soin !

Puis, Charles s’en retourne à pied sous le regard désolé de Mr Hanson.

A la maison des Ingalls, Charles prépare son baluchon sous l’œil de Caroline et de ses filles.

Charles Ingalls : J’sais pas jusqu’où j’devrai aller, 100 km ou plus peut-être, beaucoup de monde qui va partir essayer à se placer.

Caroline Ingalls : Tu nous enverras une lettre.

Charles Ingalls : Ben oui, j’vous écrirai quand je serai installé. Ça devrait certainement aller plus loin que Monkato alors ne vous affolez pas si mes lettres n’arrivent pas vite.

Caroline acquiesce. Ils se regardent longuement dans les yeux. Marie lui donne son chapeau qui était accroché au porte-manteau. Ils sortent tous. C’est le moment des adieux. Il embrasse Laura, puis Marie.

Charles Ingalls (A Marie) : Occupe-toi bien de tes deux sœurs….. (A Caroline) Je t’aime.

 Puis s’en va les larmes aux yeux en remontant la colline.

La scène suivante montre Charles qui continue à marcher, avec un gros plan sur ses bottes complètement usées. Il s’arrête d’ailleurs au bord du chemin pour retirer un caillou qui s’était infiltré à l’intérieur, puis repart. A l’arrière-plan, un couple sort d’une maison.

L’homme (Jack Peters) : Ecoute, il faut que j’y aille et c’est tout, tu comprends ?

Son fils sort de la maison.

Le fils (Danny Peters) : ‘Pa, tu oubliais ça ?

Jack Peters : Après cette fois, je ne recommencerai plus et je ferai attention.

L’épouse (Peggy Peters): Ça, ça m’étonnerait, on te ramènera un jour en morceaux, moi je le sais. J’ai fini de m’inquiéter.

Jack Peters : Tu t’inquièteras, je le sais bien, mais après je m’occuperai de la ferme le reste de ma vie. Et toi, (en regardant son fils) tu pourras t’occuper de la ferme tout seul ou est-ce qu’il faut trouver quelqu’un ?

Danny Peters : Je suis plus un gosse, tu sais ‘pa, et je pourrai tenir la ferme aussi bien que toi et même mieux peut-être.

Peggy Peters : Oh ! (elle lui donne une tape sur les fesses tout en riant)

Tout le monde rit.

Jack Peters : Ecoutez ça !! Eh bien, on va voir ça !

Jack et son fils crachent dans leur main et commence à se battre pour de faux.

Danny Peters : Allez, viens ! Tu vas voir,…..tiens…..tiens…..(en faisant semblant de lui donner des coups de poing)

Puis, redevenant sérieux, le père lui prend la tête entre ses deux mains.

Jack Peters : Prend bien soin de ta mère quand je serai pas là, je peux compter sur toi ?

Danny Peters : Oui, ‘pa !

Jack l’embrasse sur le front, puis se tourne vers sa femme, qui a dû mal à cacher ses larmes.

Jack Peters : Je t’aime ma chérie !..... (A son fils) Veille sur elle !

L’homme rejoint Charles Ingalls et marche à ses côtés, puis se présentent l’un à l’autre.

Charles Ingalls : Charles Ingalls !

Ils se serrent la main.

Jack Peters : Jack Peters !

Charles Ingalls : J’ai attaché ça avec une ficelle mais la ficelle n’a pas tenu, je vais devoir continuer comme ça.

Jack Peters : Non, je ne crois pas ! C’est pour ça que je vous ai rattrapé, tenez ! J’ai une lanière de cuir, ça devrait mieux tenir.

Charles Ingalls : Merci ! Ouais, on va voir !

Charles s’arrête et s’accroupit pour fixer cette lanière de cuir à sa botte en piteux état.

Charles Ingalls : Où vous allez ?

Jack Peters : Travailler

Charles Ingalls : Ouais, moi aussi…Comme tout je le monde ici.

Jack Peters : Je suppose, oui !

Charles Ingalls (en se relevant) : Ah, j’crois qu’elle tiendra. Je n’sais comment vous remercier

Jack Peters : Faisons un peu route ensemble.

Charles Ingalls : Ouais, entendu !

Se tapant mutuellement sur l’épaule, ils reprennent le chemin.

La scène suivante montre une Caroline pensive au milieu du champ de blé dévasté par la grêle.

En revenant sur Charles et Jack, le soir est tombé. Nous les retrouvons assis autour d’un feu de camp en train de manger leur repas du soir.

Jack Peters : C’est fameux ! Et ça sent bon ! De si bonnes odeurs ça attire les ours à un kilomètre, même plus.

Un étranger approche du feu.

L’étranger (Jacob Jacobsen) : Bonsoir, je m’appelle Jacob ! Est-ce que je peux profiter de votre feu ?

Charles Ingalls : Pourquoi pas ! Allez, approchez ! J’suis Charles Ingalls et lui c’est Jack Peters.

Jacob Jacobsen : Bonsoir Ingalls ! Peters !

Charles Ingalls : Mangez quelque chose ?

Jack Peters : Hm !

Jacob Jacobsen : Non,…non merci, j’ai déjà mangé.

Charles Ingalls : Réellement ?

L’étranger regarde manger Charles du coin de l’œil, sans rien dire et le voit sourire.

Charles Ingalls : Tu l’crois, Jack ?

Jack Peters : Non, j’crois qu’il n’a pas mangé, comme il est gros, il doit souffrir.

Charles Ingalls : Allez, mangez ! Allez-y !

Charles lui tend une gamelle.

Charles Ingalls : Sinon on va jeter le reste, on n’tient pas à l’emporter dans nos poches.

Jacob se met à rire en acceptant la gamelle.

Jacob Jacobsen(en se débarrassant de son sac) : Merci !

Jack Peters : Tu as fait la cuisine, je ferai la vaisselle.

Charles Ingalls : Oh ! Il restera plus rien à laver.

Jack rit.

Après le repas, Charles et Jacob allume leur pipe. Charles se déchausse et se couche. C’est alors que le nouveau venu prend ces bottes et les lances dans les fourrés.

Charles Ingalls (surpris et quelque peu fâché) : Eh !

Jacob Jacobson : Avec ces bottes-là vous seriez mieux pieds nus.

Charles Ingalls : Ouais, je sais, mais c’est la seule paire que j’ai.

Jacob Jacobsen (fouillant dans son sac) : Attendez un instant ! Je fais des bottes le soir après le travail. J’en avais deux paires à vendre et j’en ai placé une facilement, tenez ! (Il les passe à Charles)

Charles Ingalls : Ah ! C’est des belles bottes (Il les enfile). C’est comme si elles étaient faite pour moi.

Jacob Jacobsen : Oui !

Charles Ingalls : Dite, j’ai pas d’quoi les payer !

Jacob Jacobsen : Oh ! Plus tard !

Charles Ingalls (souriant) : D’accord plus tard !

Jack Peters : Dites, je pensais que vous alliez avoir de grosses difficultés, il va y avoir beaucoup plus de demandeurs que d’emploi et vous ne trouverai pas.

Charles Ingalls : Je sais, on n’a pas le choix, hein !

Jack Peters : Je sais où il y a de l’embauche, c’est là que je vais dans une carrière de rochers. Je connais le patron et je crois que je pourrais vous avoir une place. C’est un travail très spécial.

Charles Ingalls : Qu’est-ce que c’est ?

Jack Peters : On emploie une très lourde masse qu’il faut manier pendant très longtemps. Vous enfoncez un burin dans le rocher et vous faites un trou en mettant de la dynamite, c’est dangereux et c’est très dur.

Charles regarde Jacob et l’interroge du regard.

Jack Peters : Il faudra montrer ce que vous savez faire avant d’être engagé. Vous voulez essayer ?

Jacob Jacobsen : Oui, pourquoi pas, essayons !

Charles Ingalls : C’est d’accord !

Jack Peters : Vous avez une chance.

Le lendemain, Charles, Jack et Jacob arrivent à la carrière. On entend les masses marteler les burins dans la pierre.

Jack Peters (en montrant deux types sur un rocher) : Swan Benson et Ross Taylor, la meilleure équipe qu’on trouve par ici. Quand le trou est terminé on fait exploser de la dynamite pour obtenir des blocs plus facile à manier. On les transporte jusqu’au chemin de fer, le chemin de fer les conduit loin d’ici vers les chantiers et on s’en servira pour faire des murs bien solides.

Observez-les ! L’homme qui manie la masse doit avoir le coup d’œil et celui qui tient le burin, les nerfs solides. Vous voyez, c’est simple.

Jacob Jacobsen : Et si la masse frappe les mains, qu’est-ce qui arrive ?

Jack Peters : Eh ! L’homme qui tenait le burin devra se moucher avec le coude, c’est tout !

Charles et Jacob semblent perplexes.

Jack Peters : Charles, Jacob, le patron Tom Cassidy.

Tom Cassidy : Bonjour !

Charles Ingalls : Enchanté !

Jacob Jacobsen : Mr Cassidy !

Tom Cassidy : Vous êtes des amis de s’filou de Peters et vous demandez du travail ?

Charles Ingalls : Exact !

Tom Cassidy : Ross, Swan, descendez une minute ! La nouvelle équipe va montrer c’qu’elle sait faire. Allez-y, servez-vous de leurs outils.

Charles Ingalls : Merci !

Charles et Jacob montent sur le rocher.

Jacob Jacobsen : Tu commences, d’accord ?

Charles frappe plusieurs fois avec la masse en atteignant chaque fois le burin.

Tom Cassidy : Echangez les rôles !

Charles donne la masse à Jacob tandis qu’il s’accroupit en prenant le burin à deux mains. Jacob commence à taper mais en allant un peu moins vite que Charles.

Tom Cassidy : Allez, plus vite…plus vite ! Et tapez plus fort aussi !

Charles Ingalls : Ecoutez, on tapera très fort dès que ça en vaudra la peine.

Tom Cassidy (après un silence) : D’accord, je vous engage. Venez tout de suite signez et prendre vos outils. Et vous deux (en parlant de Swan et Ross) reprenez le travail, la pause est terminée.

Charles et Jacob se serrent la main.

Jacob Jacobsen : J’suis content de pouvoir encore te serrer la main.

Rire de Charles.

La scène suivante est représentée par une dizaine de femmes qui sont devant la maison des Ingalls. Quand Caroline sort de la maison en coiffant son bonnet.

Caroline Ingalls : Bonjour à toutes ! (Les femmes s’approchent un peu de Caroline) Ecoutez ! Je vous demande votre attention. Je suis contente que vous soyez aussi nombreuses, alors merci d’être venues. Nous avons toutes le même problème, nourrir nos familles l’hiver venu. Et en ayant pris la peine d’être venues aujourd’hui, vous montrez bien que vous pensez qu’il faut faire quelque chose. Est-ce que l’une de vous à quelque chose à dire ?

Willa Sweeney : Oui, Caroline ! Moi, je crois que ce serait une idée très peu raisonnable d’essayer de moissonner toute seule tout ce blé si c’est bien ce que vous voulez dire ?

Caroline Ingalls : Oui, c’est bien ce que j’veux dire.

Willa Sweeney : Mais en plus le blé est collé au sol alors comment est-ce qu’on fera ?

Caroline Ingalls : Je sais dans quel état se trouve nos cultures et je sais très bien que ce sera difficile.

Willa Sweeney : Ça oui alors ! Moi, je n’vois aucune raison d’espérer.

Caroline Ingalls : Nous réussirons si nous essayons de toutes nos forces.

Willa Sweeney: Ah oui?

Caroline Ingalls: Nous nous mettrons toutes au travail pour ramasser les épis s’il le faut, l’un après l’autre, même tous ceux qui sont tombés puis nous feront des gerbes pour que le blé sèche et ensuite nous battrons le blé.

Une femme : Et comment espérer vous réussir à vous débrouiller ?

Caroline Ingalls : De la même manière qu’il y a des siècles. L’essentiel c’est de vouloir le faire. Nous traiterons le blé comme au temps de nos ancêtres, il faudra le battre et puis le vanner. Nous devons nous décider tout de suite, je vous propose de voter pour régler ça. Quelles sont celles qui sont pour ?

Toutes les mains se lèvent sauf celle de Willa. Finalement, voyant qu’il n’y a qu’elle qui ne la pas levée, elle la lève timidement pour la rabaisser aussitôt.

Caroline Ingalls (avec un beau sourire) : Il y a unanimité !

Au sommet de la petite colline qui surplombe la maison des Ingalls, on voit les femmes qui travaillent au champ.

Willa Sweeney : J’ai un mal de rein terrible et nous avons seulement commencé.

Une femme : Moi, ça me fait maigrir. (Rire)

Willa Sweeney : Mais qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?

Une femme : Je fais des gerbes que j’attache pour que le blé sèche plus facilement. J’attacherai les vôtres si vous avez de quoi.

Willa Sweeney : Parce que vous appelez ces choses-là des gerbes ? Oh ! Tout ça n’a pas de sens ! Jamais nous réussirons à obtenir de la farine et nous mourrons de faim quand l’hiver sera là.

Caroline Ingalls : Au lieu de vous lamenter continuellement Willa, si vous essayiez de travailler un peu. Allons, du courage, remuez-vous !

Pendant ce temps à la carrière.

Jack Peters : Ça va Jacob ?

Jacob Jacobsen : Ça va !

Jack Peters : Charles ? Donnez-moi des amorces Tom !

Tom Cassidy : D’accord !

Charles Ingalls : Tu t’occupes de la dynamite ?

Jack Peters : Oui, ça c’est mon domaine. Ah ! Je préfère ce travail au vôtre tu sais, il y a presque personne qui fasse ce genre de travail. Alors, quand il m’arrive d’avoir besoin d’argent, je viens ici.

Charles Ingalls : Oui, je comprends pourquoi !

Jack Peters : Pour ma femme, j’avais arrêté, mais elle était incapable de dormir quand je la laissais, alors je suis devenu fermier. Moi, fermier ! Et je commençais à m’embêter et il y a eu cette grêle.

Tom Cassidy: Attrape!

Jack Peters: Merci, Tom!

Jacob Jacobsen: Et ensuite, comment tu manies tout ça?

Jack Peters : Ah ! J’vous explique. Voilà de la dynamite, telle qu’elle est là, on pourrait la piétiner ou la brûler, rien du tout ! Pour qu’elle puisse exploser, il faut ceci et une mèche, vous les réunissez, ensuite c’est très important de bien les fixer ensemble. (Il mord les deux parties avec ses dents)

Tom Cassidy : Ah ! Il existe des outils pour faire ça, mais il s’esquinte les dents.

Jack Peters : C’est la seule bonne façon, Tom ! Vous le prenez entre les doigts et vous l’enfoncez d’un coup dans la dynamite.

Tom Cassidy (exaspéré) : Si tu tiens absolument à leur donner une leçon, il n’y a qu’à aller leur donner sur le tas et ton boulot c’est du côté opposé !

Jack Peters : Oui, Tom, on y va ! Voilà, on y va !

(On entend un homme crier dans la carrière) : Abritez-vous, vous autres, ça va exploser !

Une explosion retentit.

La scène suivante on voit Charles manier la masse avec déjà plus de dextérité alors que Jacob serre les dents en tenant le burin. Puis, ils se font une petite pause. Charles et Jacob boivent une bonne rasade à la gourde avant de reprendre le travail.

Tandis que l’on voit quelques hommes s’occuper de charger une charrette de blocs de pierre à l’aide de chevaux, on voit cette fois-ci Jacob manier la masse.

Charles Ingalls : Arrête !

Jacob Jacobsen : Tu veux te reposer ?

Charles Ingalls : Ouais !

Charles Ingalls : Tiens, prend d’l’eau !

Jacob Jacobsen : Et ta main, ça s’arrange. (On voit que sa main droite est bandée)

Charles Ingalls : Oh !, elle est raide mais ça passera.

Jacob Jacobsen : Ça m’inquiète, tu sais ! Je risque de te casser les mains.

Charles Ingalls : Ben, arrête de te faire de la bile. Pense à ce concours qu’on va remporter.

Jacob Jacobson : C’est sérieux ?

Charles Ingalls : Ouais !

Jacob Jacobsen : Et tu crois qu’on pourra ?

Charles Ingalls : Pour cinquante dollars de prix, il faudra se surpasser tous les deux, il faut gagner.

Jacob Jacobsen : C’est facile à dire ! Tu oublies trop vite les autres, pense à eux !

Charles Ingalls : Aaaah ! On est aussi adroit qu’eux et on progresse tous les jours. (Rire de Jacob)

Ils se remettent en position.

Jacob Jacobsen : Eh, c’est reparti ! Allez !

On voit Jack pendre quelques linges sur une corde à sécher, puis rejoindre Charles et Jacob étendu sur leur couche abritée d’une toile.

Jack Peters : Ben ça va pas, Charly ?

Charles Ingalls : Oh !, si je pensais !

Jack Peters : Ouais, tu pensais à ta femme et à tes filles ?

Charles Ingalls : Hm ! Elles doivent avoir fini de manger, elles font la vaisselle. Avec toutes ces filles, c’est vite terminé.

Jacob Jacobsen : Oui, j’pense à ma femme moi aussi !

Jack Peters : Avec Peggy, c’est toujours la bagarre, j’aime bien ça.

Charles Ingalls : Elle aussi pense à se marier avec toi. (Rire de Jack)

Jack Peters : Elle me houspille presque tous les jours, pour que je change de chaussettes ou bien ma chemise ou alors parce que je rentre manger trop tard. Puis tout ça…. (Il pose un silence) …est presque qu’un jeu. C’est comme mon fils. (Il crache dans ses mains et fait semblant de boxer)

Charles Ingalls (à Jacob) : T’as des enfants, toi ?

Jacob Jacobsen : J’en sais rien encore !

Charles Ingalls : T’en sais rien ?

Jacob Jacobsen : Ma p’tite Elna (Il fait le signe qu’elle est enceinte puis tout le monde éclate de rire) Pt-’être que j’ai un enfant maintenant ? Mais faut être rentré pour en être sûre !

Jack Peters : J’te l’souhaite !

Jacob Jacobsen : Merci !

Charles Ingalls : Et tu n’seras pas avec elle.

Jacob Jacobsen : Oooh ! Si je suis avec elle. J’suis toujours là-bas, en pensée.

Charles se tourne sur sa couche. L’atmosphère est au vague à l’âme. Une pensée pour les siens qui sont loin.

La scène suivante, nous voyons Caroline accompagnée de ses enfants et du chien au village de Walnut Grove.

Laura (en voix off) – C’était le mardi que la distribution du courrier avait lieu pourtant on travaillait comme tous les autres jours, mais seulement une fois la distribution faite, même si on ne recevait pas de lettre.

Les femmes attendent sur le perron que la fenêtre de la poste s’ouvre. Puis, celle-ci s’ouvre enfin !

Elna Jacobsen : Oh ! Je suis Madame Jacobson. Est-ce que j’ai une lettre s’il vous plaît ?

A son nom, le postier lui tend une lettre par la fenêtre. Elle est toute heureuse et les femmes qui attendent derrière elle, le sont tout autant.

Caroline en a reçu une aussi. Elle l’ouvre au pied d’un arbre et commence à la lire entourée de ses enfants.

Caroline Ingalls : Oh ! Des billets ! Voyons ça ! (Elle lit la lettre) Chère famille, comme je le disais à un de mes compagnons, 100 km ce n’est pas une longue distance et pourtant ils le deviennent quand ils éloignent de ceux que vous aimez. Je pense à vous tous les jours dès qu’on se repose un instant et je compte les heures qui nous séparent. Bientôt je serai là. Quelques jours encore et je vous rejoindrai. Ici, tout va très bien et je vous aime toute beaucoup. Charles.

Marie et Carrie sourient à leur mère. Tandis que celle-ci donne la lettre à Laura.

Caroline Ingalls : Voilà ! Papa va bien. Allez, Il faut vite partir travailler. Allez, venez !

Peggy et son fils ont également reçu une lettre

Peggy Peters (à son fils) : Oh ! Regarde ! Il a fait une faute dans le premier mot, C.H.E.(double R).I, chéri et un seul  G à Peggy.

Danny Peters : C’est pas grave, c’est les filles qui savent écrire.

Peggy Peters : Oh ! Attend, toi aussi tu apprendras.

Danny Peters : J’préfère devenir comme ‘pa !

Peggy Peters : Parce qu’il ne sait pas écrire ?

Danny Peters : Non, parce que c’est le meilleur, le meilleur manieur de poudre de ce côté du Mississippi. Allez ! (en s’adressant au cheval de la carriole)

On se retrouve de nouveau à la carrière où une explosion se fait entendre. Beaucoup de fumée et des rires mêlés de toussotements.

Jack Peters : C’est mardi ! Et il est seulement huit heures du matin et le travail se terminera vendredi. Alors mettez les bouchées doubles, compris les gars ? Alors au travail ! Ah ah ah !

Charles Ingalls (à Jacob) : Un de ces jours, il transformera toute la carrière en un nuage de fumée.

Jacob Jacobsen : Non, il perdrait son travail s’il le faisait.

A la fin de la journée quand les ouvriers reviennent à leur couche.

Jack Peters (taquineur en s’adressant à Charles et Jacob) : Et les gars, qu’est-ce que vous diriez d’une petite course. Oh ! Ne dites pas que vous êtes fatigué, espèce de fainéants ! J’vous prends tous les deux, allez, juste deux ou trois kilomètres.

Charles veut lui donner un coup de pied au derrière.

Jack Peters : Non, attention ! Oh oh ! Raté les gars !

Il s’ensuit ici une succession d’images à la fois du labeur des hommes dans la carrière et le labeur des femmes dans les champs à récolter ce qu’il reste de bon blé. Charles et Jacob ainsi que deux autres ouvriers essayent de déplacer un immense bloc à l’aide de longues barres de métal.

Les femmes battent le blé qui a été récolté.

Les masses frappent inlassablement les burins.

Après le battage, voici les femmes qui récoltent les grains dans des paniers qui se remplissent, se remplissent…

Jack, le farceur continue ses blagues.

Les femmes entassent maintenant les nombreux sacs de blé dans la bonne humeur. Un vrai travail d’équipe au moulin de Monsieur Hanson.

Puis, nous revenons à la carrière où c’est le moment du concours.

Tom Cassidy : J’vous explique ! La première équipe qui enfoncera le trait jusqu’au rocher remportera la victoire. Allez-y !

Jack Peters : Allez ! Tiens bon Jacob et tape fort Charly !

Tom Cassidy : Tout le monde est près ? Allez-y !

Le bruit des masses sur les burins devient un vrai concert, mélangé aux encouragements.

Charles Ingalls (change de place avec Jacob) : Vite, à toi !

Jack Peters  (qui regarde de loin) : Vas-y Jacob ! Encore plus fort ! C’est bien vas-y ! N’oubliez pas que j’ai parié sur vous.

Charles Ingalls (encourage Jacob à son tour) : Allez Jacob !

Jack Peters : Allez Jacob, continue comme ça !

Charles Ingalls : Allez ! Allez, ils nous rattrapent ! Allez ! Ouais ! Ouais !

Tom Cassidy : Arrêtez ! Arrêtez ! Ils ont gagné ! (en montrant du doigt l’équipe de Charles et Jacob)

Charles et Jacob explosent de joie.

Tom Cassidy : Vous avez gagné les gars ! Vous aurez vos cinquante dollars, mais je les donnerai avec le reste de la paye, mais il reste trois jours et il y a encore beaucoup de travail à faire. Allez au travail tout le monde, le spectacle est terminé.

Jacob Jacobsen : Hourrah !

Charles et Jacob repartent au travail. Jack les voit arriver en contrebas.

Jack : Eh! Vous avez gagné les gars!

Charles et Jacob (en coeur) : Ouais !

Jack : C'est vous les plus forts, pas vrai?

Charles et Jacob (en coeur) : Ouais !

Jack : Et bien vous avez eu de la chance, c'est tout!

Charles et Jacob (en coeur) : Oh !

Jack : Ben si ! Si vous étiez aussi fort que vous croyez j'aurais pu...

Soudain, une violente explosion se produit là où était Jack l'instant d'avant.

Charles : Jack !

Il n'y a plus qu'un nuage de fumée qui se dissipe lentement.

La scène suivante, Charles reçoit son argent.

Tom Cassidy : Voilà votre paie bien méritée.

Charles : Merci!

Tom Cassidy : Ensuite, voilà votre part du prix que vous avez remporté et la paie de Peters et dite un mot à sa femme de ma part quand vous irez la voir

Charles : Entendu!

Charles rejoint Jacob et met l'argent dans une petite bourse qu'il place dans son sac. Charles et Jacob restent dans le silence et quitte la carrière en marchant jusqu'à à arriver pas loin de la maison de Jacob.

Jacob Jacobsen : On y est! C'est ici que j'tourne.

Charles Ingalls : Bonne chance ! (Ils se serrent la main)

Jacob Jacobsen : A toi aussi!

Un chien aboit tout en dévalant la pente de la colline.

Charles Ingalls : Vas-y, qu'est-ce que tu attends?

Jacob se met à courir vers sa maison et son épouse qui coure vers lui. Ils s'embrassent. Puis, Jacob montre quelque chose en levant les bras.

Jacob Jacobsen : C'est un garçon!

Charles est arrivé chez la femme de Jack. Il lui donne le sac de son mari. Son fils est là aussi, puis s'en va vers l'enclos. Il parle tout seul.

Danny Peters : Pourquoi 'Pa? (On voit qu'il a pleuré) 'Pa, t'était le meilleur. Pourquoi, 'Pa? Pourquoi? Moi j't'avais crû!

Charles le rejoint, le regarde et cherche ses mots.

Charles Ingalls : Ecoute, j'habite seulement à dix kilomètres d'ici et j'pourrais peut-être de temps à autre passer vous voir

Sans le regarder, le fils fait signe que oui de la tête.

Charles Ingalls : Oh! et puis toi et ta mère aussi vous viendrai me voir. Ma famille vous aimera et ensuite si tu veux on ira à la pêche.

Danny Peters : Oui, Monsieur Ingalls. On ira vous voir mais j'sais pas quand.

Il crache dans ses mains.

Danny Peters : Puisque mon père est mort, j'vais avoir un travail fou. Il faut que j'pense à maman

Charles lui pose la main sur l'épaule puis le fils s'en va, laissant Charles dans le désarroi.

La scène suivante, Charles arrive à sa maison avec les deux chevaux qu'il avait revendu à Monsieur Hanson. On entend Jack aboyer au loin.

Laura Ingalls : Maman! Maman! Viens voir, voilà papa! (en courant vers lui) Maman, viens vite!

Charles descend du cheval. Caroline se met à courir et saute dans les bras de son époux, puis s'embrassent. Arrivent à leur tour, Laura, Marie et Carrie.

De nouveau, tous sont réunis.

Générique de fin

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Constgnan 
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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !