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#102 : Les paysannes

Résumé : Laura et Mary vont à l'école pour la première fois. Elles y rencontrent la méprisante Nellie Oleson qui les considère comme des "paysannes". De son côté, Caroline fait la connaissance d'Harriet Oleson, aussi désagréable que sa fille...

Popularité


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Titre VO
Country Girls

Titre VF
Les paysannes

Première diffusion
18.09.1974

Première diffusion en France
19.12.1976

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Première journée d'école pour Laura et Mary (VO)

Première journée d'école pour Laura et Mary (VO)

  

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France (inédit)
Lundi 19.06.2017 à 13:50

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Réalisateur : Winston Miller
Scénariste : Juanita Bartlett

 

Avec :

Tracie Savage Christy Kennedy 
Robert Hoffman Sandy Kennedy 
Georgia Schmidt Mrs Grandy 

102 - LES PAYSANNES

 

Générique de début.

 

Chez les Ingalls.

 

     Alors que Caroline prépare le petit déjeuner avec Carrie, elle demande aux filles de descendre. Mary, qui s'est déjà habillée et coiffée, descend et annonce à sa mère et à son père qui revient de l'étable avec un saut de lait que Laura ne veut pas aller à l'école. Charles monte et lui en demande la raison. Celle-ci lui répond qu'elle veut rester à la maison car elle a beaucoup de choses à faire. Il lui explique alors qu'elle aura encore le temps de tout faire. De plus, il avait promis à sa femme d'envoyer ses enfants en classe, s'ils s'installaient près d'une école. Laura est alors d'accord et se prépare.

     Avant leur départ, Caroline inspecte ses filles et constate qu'elles n'ont plus d'ourlets à leurs robes ! Vient alors le temps des inquiétudes et des questions... Finalement, après les réponses rassurantes de leur mère, Mary et Laura sont fin prêtes pour partir. Mais Caroline se rappelle qu'elle a quelque chose à leur donner. Elle s'approche de son lit et saisit sa vieille malle. A l'intérieur s'y trouvent les livres qu'elle avait lorsqu'elle allait à l'école. Désormais, ils appartiennent à Mary et Laura ! L'heure du départ a sonné. Ce n'est pas sans un pincement au coeur que les filles quittent leurs parents.

 

Au village.

 

     Arrivées à l'école, elles sont intimidées par les enfants qui ne cessent de les dévisager. Suite à une remarque de Laura, leurs camarades se moquent d'elles. Heureusement, la cloche sonne et les élèves rentrent en classe. Néanmoins, la sœur de Sandy Kennedy, Christy, fait taire son frère. Evidemment, Nellie Oleson ne peut s'empêcher de faire une remarque déplaisante : "Tiens, des paysannes !".

     Une fois entrée dans l'école, Mademoiselle Beadle, l'institutrice, leur demande d'avancer et de se présenter. Elle inscrit leurs noms dans son registre, leur demande si elles sont déjà allées à l'école puis dit à la classe de leur souhaiter la bienvenue. Devant le manque de motivation de ses élèves, elle leur ordonne de recommencer, et plus gentiment cette fois-là ! Avant de commencer le moindre apprentissage, les filles doivent avoir une ardoise. Comme elles n'en ont pas, leur institutrice leur en prête une. Laura doit travailler son alphabet, tandis que les autres sont en plein cours d'arithmétique. Mademoiselle Beadle envoie Willy écrire la table de trois au tableau. C'est alors que Laura demande comment il va pouvoir effacer ce qu'il a écrit sur le mur. Cette remarque provoque l'hilarité générale ! Pour répondre à Laura, le petit Oleson prend l'éponge et efface ce qui y est inscrit.

 

Chez les Ingalls.

 

     Le soir, après que Laura ait récité sa leçon de lecture, sa sœur et elle-même racontent leur journée de classe. Ainsi, Laura trouve que Mademoiselle Beadle est la meilleure enseignante, la plus jolie femme et qu'elle sent bon, grâce à son parfum! Quant à Mary, elle dit avoir fait connaissance avec une très gentille fille qui deviendra sûrement son amie : Christy Kennedy, alors que Laura n'a remarqué qu'une fille qu'elle déteste : Nellie Oleson ! Elle se demande comment elle a fait pour ne pas la gifler ! Ses parents lui défendent alors de tenir de tels propos et lui interdisent de se battre.

     Par la suite, Charles leur donne de l'argent pour qu'elles aillent s'acheter une ardoise.

 

Au village.

 

     Le lendemain, les filles Ingalls se rendent donc au magasin des Oleson. Là, Monsieur Oleson les accueille gentiment, mais les choses se gâtent lorsque ses deux enfants, Nellie et Willy arrivent ! Evidemment, ils ne peuvent s'empêcher de faire une remarque déplaisante et de piquer des bonbons ! Nels va alors servir les filles mais leur fait remarquer qu'elles n'ont pas assez d'argent pour payer le crayon ! Que faire ? C'est alors qu'elles se rappellent que toutes deux avaient reçu un penny pour Noël lorsque les Ingalls habitaient encore dans le Kansas. C'est décidé, elles paieront avec cet argent !

     Jour après jour, Laura progresse, en lecture, comme en calcul ! Assise près de la crique, elle prend plaisir à faire ses devoirs à côté de Jack, même si elle trouve que c'est bien difficile d'apprendre à écrire !

     A l'école, durant les récréations, les filles font toujours la même ronde, ce qui lasse Laura, mais elle n'a pas d'autres choix!

     Un jour, Madame Ingalls se rend au magasin pour porte ses œufs. Là elle rencontre Monsieur Oleson, mais elle fait surtout la connaissance de sa femme, Harriet Oleson, qui, dès le début, se montre désagréable. En effet, elle refuse de payer au même prix les œufs bruns des œufs blancs.

 

Chez les Ingalls.

 

     Le soir, Caroline dit à Charles ce qu'elle pense de Madame Oleson, mais aussi qu'elle ne va pas se laisser faire.

 

Au village.

 

     Mais voilà qu'un jour, pendant une récréation, Laura propose de changer de jeu, ce que, bien entendu, Nellie refuse. Pour se faire entendre, cette dernière bouscule Laura à plusieurs reprises, ce que celle-ci s'empresse de lui rendre.

     Le soir, la petite Ingalls avoue tout à ses parents et promet de ne plus jamais recommencer.

     Le lendemain, Caroline se rend à nouveau au magasin. Et à son plus grand étonnement, Harriet découvre que le panier ne contient aucun œuf blanc. Madame Ingalls lui annonce alors que c'est son mari qui les vend sur son lieu de travail, et ce, à un meilleur prix. Vexée, Madame Oleson lui dit que désormais, ils se passeront de leurs œufs. Caroline lui dit alors que ce n'est pas grave, au contraire ! Finalement, Harriet revient sur sa décision et annonce qu'elle paiera les œufs bruns au même prix que les blancs !

     Alors que Caroline choisit un tissu bleu, la commerçante arrive et lui conseille de prendre le blanc, bien plus solide pour la campagne. Suite au refus de Madame Ingalls, Harriet, vexée, retourne chez elle !

 

Chez les Ingalls.

 

     Le soir, Caroline est gênée et regrette d'avoir acheté un tissu aussi cher, juste pour se faire une belle robe.

 

Au village.

 

     Au fur et à mesure que les semaines passent, Caroline continue d'emmener des œufs au Oleson, tandis qu'à l'école, Laura apprécie l'arithmétique et la lecture, mais a encore du mal avec l'écriture.

 

Chez les Ingalls.

 

     Un soir, les deux filles rentrent en courant de l'école pour annoncer une grande nouvelle à leurs parents. La semaine d'après aura lieu le jour de visite de l'école, et pour cet événement, les élèves doivent écrire un essai, pour le lire devant les parents, le jour voulu.

     La veille de la visite, Mary termine son essai, tandis que Caroline coud son tissu, alors que Laura n'a encore rien écrit ! Cette dernière avoue d'ailleurs à sa mère qu'elle a peur de ce qui va se passer le jour suivant. Mais Caroline s'empresse de la rassurer en lui disant que tout ira bien.

     Alors que Charles dort depuis bien longtemps, sa femme est encore réveillée ; en effet, elle est en train de coudre des robes pour ses filles avec le tissu qu'elle avait acheté !

     Et le lendemain matin, elle montre aux filles les robes terminées ! Celles-ci n'en reviennent pas et assurent leur mère qu'elles auraient pu porter leurs vieux calicots. Néanmoins, elles sont ravies ! C'est l'heure de se rendre en classe.

 

Au village.

 

     Une fois là-bas, on assiste aux lectures des essais de Willy, sur les poneys, et de Nellie, sur sa maison ! Vient le tour de Laura. Elle choisit de raconter tout ce que fait sa mère pour elle et toute sa famille. Caroline ne peut s'empêcher de verser une larme...

     Une fois les lectures terminées, les Ingalls se retrouvent hors de l'école. Là, Caroline demande à sa fille si elle avait réellement écrit ce qu'elle a lu. Suite à sa réponse négative, Caroline emmène sa fille chez son institutrice pour lui monter l'essai tel qu'il est vraiment. Lorsque Mademoiselle Beadle a fini de lire la feuille, elle dit à Madame Ingalls que sa fille a beaucoup progressé en orthographe et que sa calligraphie s'améliorera avec de l'entraînement.

 

Générique de fin.

102-LES PAYSANNES

Générique de début.


Alors que Jack boit près de la crique, Charles l'appelle avant de rentrer dans la maison.

Charles Ingalls (en sifflant) : Viens ici ! Allez, viens !

Pendant ce temps, Caroline et Carrie sont près du foyer et préparent le petit déjeuner tandis que Mary et Laura sont encore dans leur chambre.

Caroline Ingalls : Ils sont bien cuits, hein ?
Carrie Ingalls : Bien cuits.
Caroline Ingalls : Oui !!!

Carrie essaie de monter à l'échelle pendant que Caroline pose le plat qu'elle a sorti du four.
Caroline Ingalls : Oh Carrie ! Non, non, non, non ! Rah, tu sais que c'est dangereux ! Mary, Laura, dépêchez-vous !
Mary Ingalls : Oui, voilà M'man ! Laura ! Allez lève-toi, tu as entendu Maman ? Tu vas pas nous faire arriver en retard à l'école, pas déjà le premier jour !
Laura Ingalls : Non, moi j'irai pas !

A ce moment-là, Charles ouvre la porte et entre tandis que Mary descend de sa chambre.

Charles Ingalls : Alors, c'est le grand matin ?
Caroline Ingalls : Oui !
Mary Ingalls : Bonjour M'man !
Caroline Ingalls : Bonjour Mary !
Mary Ingalls : Bonjour Pa !
Charles Ingalls : Bonjour ma chérie ! Bien dormi ?
Mary Ingalls : Oui !
Caroline Ingalls : Ta sœur descend aussi ?
Mary Ingalls : Elle dit qu'elle reste ici.
Caroline soupire.
Charles Ingalls : Ne t'inquiète pas, je règle ça !

Ce dernier monte rejoindre sa fille qui est cachée sous ses couvertures.

Charles Ingalls : Qu'est-ce qui ne va pas ?
Laura Ingalls : J'veux pas aller à l'école !
Charles ôte la couverture du visage de sa fille.
Charles Ingalls : Je t'entends très mal avec cette couverture sur la figure.
Laura Ingalls : J'veux pas y aller ! J'veux rester ici !
Charles Ingalls : J'aimerais te garder ici, mais j'ai fait une promesse à Maman. Je lui ai dit que si on s'installait près d'une école, toi et ta sœur vous y iriez.
Laura Ingalls : Mais j'ai du travail ici ! Qui est-ce qui va s'occuper de donner du grain aux poules et qui est-ce qui surveillera Carrie ?
Charles Ingalls : Tu auras encore du temps pour ça. Tu ne veux pas que par ta faute je manque à une promesse faite à ta Maman ?
Laura Ingalls : Non, Papa !
Charles Ingalls (en embrassant sa fille) : Très bien ! Tu es une grande fille ! Alors, tu t'habilles en vitesse ; il faut aller à l'école !

Charles se lève et se dirige vers l'échelle pendant que Laura se lève.
Charles Ingalls : Et je vais te dire encore une chose : tu aimeras l'école.
Laura Ingalls : Oui, Pa !

Par la suite, les trois filles sont debout, l'une à côté de l'autre, tandis que Caroline les inspecte
en tournant autour d'elles.

Caroline Ingalls : Voyons, montrez-moi vos mains ? Oui, ça va... (A Carrie qui imite ses sœurs) Oh ! toi aussi Carrie, c'est très bien !
Laura Ingalls (en se tenant la nuque) : M'man, j'ai mal là derrière.
Caroline Ingalls : Où ça ?
Laura Ingalls : Mary a frotté si fort en me lavant qu'elle a arraché toute la peau.
Mary Ingalls : Ça t'apprendra à pas te laver toute seule quand tu pourrais le faire.
Laura Ingalls : Je voudrais rien savoir faire. Je voudrais bien rester comme Carrie.
Mary Ingalls : M'man, tu crois qu'on aura des amies.
Caroline Ingalls : Pourquoi tu poses une question comme ça ? Bien sûr que vous en aurez ! Soyez simplement gentilles et surveillez vos manières. Laissez-moi mieux vous regarder.

 Allez, tournez ! (Les trois filles tournent.) Vous grandissez beaucoup trop vite toutes les deux. Il ne reste plus d'ourlet à vos robes pour les rallonger En tout cas vous êtes fraîches et nettes, et c'est votre entrée à l'école. Et c'est ça qui est important.
Laura Ingalls (s'approchant de Caroline) : M'man, ça va être long d'apprendre tout ce qu'on doit savoir ?
Caroline Ingalls : Dès le jour de la naissance, on apprend Laura. Et les sages apprennent jusqu'au jour où ils montent au Ciel.
Laura Ingalls : C'est aussi long ?
Caroline Ingalls : Venez, j'ai à vous offrir un petit cadeau à toutes les deux.

Caroline se dirige dans sa chambre, suivies par ses filles. Là, elle tire sa malle de sous son lit et en sort des livres.

Caroline Ingalls : Mes livres de classe sont à vous, maintenant. Traitez-les soigneusement.
Mary Ingalls : Bien sûr, M'man !
Caroline Ingalls : Bon, eh bien, il est temps de partir. Laura, tu porteras votre déjeuner. Rapporte la boîte surtout et les serviettes aussi.
Laura Ingalls : Oui, Maman.

Toutes sortent dans la cour où Charles coupe du bois.

Charles Ingalls : Alors ? Elles sont prêtes à partir à l'école ? Ne traînez pas ! Il faut arriver à l'heure le premier jour.
Caroline Ingalls : Et soyez bien gentilles.
Mary Ingalls : Oui Maman.
Charles Ingalls : Allez, allez-vous en et faites attention.

Les deux fillettes s'en vont, quand, d'un seul coup, Laura se retourne et revient en direction de ses parents qu'elle serre tour à tour dans ses bras, sans oublier Carrie.

Laura Ingalls : Au revoir Maman. Au revoir Papa. Au revoir Carrie.
Charles Ingalls : Eh bien ça en fait des "au revoir" pour une fille qu'on reverra pour le souper ! (Carrie part en courant pour suivre ses sœurs, mais Charles la retient.) Ah non, toi tu restes là ! Tu n'iras à l'école que dans plusieurs années. (Regardant ses filles, au loin) Ah bah, voilà.
Caroline Ingalls : Regarde, elles sont si petites.
Charles Ingalls : Ne t'inquiète pas tant.

Laura se retourne une dernière fois pour saluer ses parents. Le reste du chemin, Mary devance de plusieurs mètres sa petite sœur qui traîne.

Mary Ingalls : Allez ! Dépêche-toi !

Elles arrivent à l'entrée du village, près de la forge.

Mary Ingalls : Allez, avance ! (En lui prenant la main) Donne-moi la main !

Elles se trouvent alors près du magasin des Oleson où Nels balaie le perron.

Mary Ingalls : Allez, viens. Dépêche-toi ! (Puis elles s'arrêtent à côté de la cour où jouent les élèves.) Avance, qu'est-ce que tu attends ?
Laura Ingalls : Oh, non. C'est à toi.
Mary Ingalls : Pourquoi à moi ?
Laura Ingalls : Parce que t'arrêtes pas de dire que tu es l'aînée ! C'est à toi de monter ce qu'il faut faire.
Mary Ingalls (saisissant la main de sa sœur) : On y va ensemble.

Elles s'avancent au milieu des enfants qui cessent de jouer lorsqu'ils les aperçoivent et se mettent à les dévisager.

Laura Ingalls : Vous faites tellement de bruit qu'on dirait une basse-cour. On vous entendait de loin !
Mary Ingalls : Laura !
Sandy Kennedy : Basse-cour vous-même ! Regardez ces grandes bécasses !
Tous : Grandes bécasses aux longues pattes ! Grandes bécasses aux longues pattes ! Grandes bécasses aux longues pattes ! Grandes bécasses aux longues pattes !

Mademoiselle Beadle sort et fait sonner sa petite cloche, mettant un terme à la récréation.

Christy Kennedy (s'approchant des filles Ingalls et de son frère) : Arrête immédiatement de les embêter ou Maman le saura !
Sandy Kennedy : T'as qu'à lui dire, qu'est-ce que ça fera ?

Nellie s'approche des filles Ingalls et les observent.

Nellie Oleson : Tiens, des paysannes.

Puis elle se dirige vers l'escalier. Dans l'école, tous les élèves s'installent à leur place, sauf Mary et Laura qui restent au fond de la salle.

Eva Beadle : Un peu de silence les enfants, un peu de silence ! (Apercevant Mary et Laura.) Mais, avancez, toutes les deux.

Elles s'approchent doucement, sous le regard attentif des autres enfants.

Eva Beadle : Je suppose que vous êtes les deux nouvelles petites écolières ?
Mary Ingalls : Oui, Madame.
Eva Beadle : Je suis Mademoiselle Beadle.
Mary Ingalls : Je suis Mary Ingalls, Madame. (Désignant sa sœur.) Et elle, c'est Laura.
Eva Beadle : Très heureuse de vous connaître. Je vais inscrire vos noms sur le registre et rendre ceci officiel.
Laura Ingalls (d'un ton hautain et toisant ses camarades) : Mais on a des livres, Madame.
Mary lui donne un coup de coude.
Mary Ingalls (les tendant à l'institutrice) : Ils nous viennent de notre mère.
Eva Beadle : Et on voit qu'elle les a traités soigneusement. Bien. Est-ce que vous êtes déjà allées à l'école ?
Mary Ingalls : Jamais. Mais j'ai appris à lire.
Laura se rapproche de Mademoiselle Beadle.
Laura Ingalls (murmurant dans son oreille) : J'en suis encore loin, mais je connais l'alphabet. Et je voulais vous le dire.
Eva Beadle : Merci Laura. Et ne t'inquiète pas, tu apprendras très vite. Je t'aiderai dès que j'aurai une minute de libre.
Laura Ingalls : Merci.
Eva Beadle (en se levant) : Les enfants, vous allez souhaiter la bienvenue aux nouvelles. Elles s'appellent Mary et Laura Ingalls.

On distingue un murmure inaudible en signe d'exécution.


Eva Beadle : Non, non, j'aimerais qu'on leur fasse un vrai bonjour. Alors, vous allez tous dire "Bonjour Mary".
Tous (en marmonnant) : Bonjour Mary.
Eva Beadle : Et... Allons-y.
Tous (en marmonnant) : Bonjour Laura.
Eva Beadle : Vous avez deux places, juste devant. Allez vous y asseoir, s'il vous plaît.

Les petites filles s'y rendent.


Eva Beadle : Vous avez apporté une ardoise ?
Mary Inaglls : Heu, non Madame.
Eva Beadle : Mais il faut une ardoise pour apprendre à écrire. Je vous en prête une.
Nellie Oleson : C'est vraiment des paysannes.
Mademoiselle Beadle la fusille du regard.
Eva Beadle (tendant une ardoise à Mary) : Tiens Mary.
Mary Ingalls : Merci beaucoup Madame.
Eva Beadle : Mais de rien, voyons. Toi, Laura, tu vas ouvrir ton alphabet et le travailler. Et on verra combien de mots nouveaux tu apprendras aujourd'hui.
Laura Ingalls (tirant avec vivacité le livre tendu par sa sœur) : Oui, Madame.

L'institutrice rejoint son bureau.

Eva Beadle : Aujourd'hui, nous allons commencer par la leçon de calcul. (Tous râlent) Willy ?
Willy Oleson : Tu m'écris la table par trois ?
Il se rend au tableau de gauche et commence à l'écrire, sous l'œil attentif de Laura.
Laura Ingalls : Madame, comment, il va effacer ce qu'il a écrit sur les murs de la classe ?
Tous rient.
Eva Beadle (tapant sa règle sur le bureau) : Silence ! Je ne veux pas de chahut dans cette classe, c'est compris ? Willy, Laura a posé une question. Tu veux bien lui montrer ce qu'elle veut savoir.
Il saisit l'éponge et efface le tableau.
Laura Ingalls (à Mary) : Ho, mais regarde ça ! Il a réussi à tout effacer !!
Nellie Oleson : Qu'est-ce que je disais ? Ce sont des paysannes. Elles ne connaissent même pas le tableau noir.
Eva Beadle (sèchement) : Nellie.

La jeune fille se remet au travail.
Sur l'image suivante, Mary et sa mère terminent de laver et ranger la vaisselle, tandis que Charles fait réciter sa leçon à Laura.


Laura Ingalls : D.A.S., das. P.A.S., pas.
Charles Ingalls : Bien.
Laura Ingalls : C.A.S., cas. P.A.S., pas. Je les sais tous par cœur.
Charles Ingalls : Essaie d'épeler ceux que tu n'as pas appris. Attends un peu. Qu'est-ce qu'on pourrait te prendre ? Un rat !
Laura Ingalls : Un rat ? R.A.T., rat.
Charles Ingalls : Bravo. Tu n'as pas perdu ta journée. Je te l'avais bien dit que tu aimerais l'école.
Laura Ingalls : Oh, ça oui, Pa. Et si tu connaissais Mademoiselle Beadle... C'est la meilleure institutrice dans tout le monde. Elle est toujours en train de nous sourire. Et elle sent aussi bon qu'elle est jolie. J'lui ai demandé ce qu'elle sentait. Et alors, elle m'a répondu qu'elle se mettait du parfum de mélisse. C'est la plus jolie dame que j'ai vue de toute ma vie. (Charles regarde Caroline qui est en train d'ouvrir un pull, à l'aide de Mary) A part Maman, bien sûr !
Charles Ingalls : Ah oui ? Je crois qu'elle est vraiment formidable pour concurrencer ta mère.
Caroline Ingalls : Charles.
Charles Ingalls : Et toi Mary, tu as aimé l'école ?
Mary Ingalls : J'ai connu une fille très gentille qui s'appelle Christy. Et on va probablement devenir amies.
Charles Ingalls : Eh bien. T'as pas remarqué quelqu'un, toi Laura ?
Laura Ingalls : Oh, moi j'ai remarqué quelqu'un que je déteste. C'est cette méchante Nellie Oleson.
Caroline Ingalls : Laura !
Laura Ingalls : Tu sais ce qu'elle a dit en nous voyant ? "Tiens, des paysannes."
Charles Ingalls : Il n'y a aucun mal à ça. Vous êtes bien des paysannes.
Laura Ingalls : Oui, mais y a la façon de le dire. (D'une petite voix aiguë) "Oh, regardez, les paysannes !" Je me demande encore comment je lui ai pas flanqué une gifle.
Charles Ingalls : Eh, attends une minute. Je ne veux pas t'entendre dire ça. On ne t'envoie pas à l'école pour te battre.
Caroline Ingalls : Et puis, en même temps, c'est là qu'on apprend à s'entendre avec les autres.
Laura Ingalls : D'accord. J'essaierai.
Charles Ingalls : Ah, non, non, ma petite chérie. Tu feras beaucoup plus qu'essayer.
Caroline Ingalls : Souviens-toi bien de ça : "Faites toujours comme les autres."
Charles Ingalls : C'est vrai. Et ça veut dire pas de chamailleries, ni de bagarres, ni d'agaceries. Est-ce que c'est clair ?
Laura Ingalls : Très clair.
Charles Ingalls : Ça va. (Tendant une pièce de monnaie à Laura.) Tiens, vous irez vous acheter une ardoise en passant, et un cahier. Avec ça, vous allez pouvoir tout payer.
Mary et Laura Ingalls : Oh, Pa, merci ! Merci Papa !
Laura Ingalls : Alors, tu n'es pas fâché ?
Charles Ingalls : Non, pas encore. (Il saisit la laine du pull que tenait Mary.) Mais je le serai si vous n'êtes pas toutes les deux endormies quand j'aurai fini de compter jusqu'à trois.
Mary et Laura Ingalls (se précipitant vers l'échelle et montant) : Non, attends !

Charles Ingalls : Tu as vu, on a du mal à croire que c'est la même petite fille qui avait peur ce matin.
Caroline Ingalls : Elle aimera l'école, tu crois ? One ne peut encore rien dire.
Charles Ingalls : Ouais, elle aimera. T'es inquiète parce qu'elle a parlé de Nellie Oleson, c'est pas ça ?
Caroline Ingalls : C'est pas normal.
Charles Ingalls : Tu ne connais pas sa mère.
Caroline Ingalls : Tu l'as vue ?
Charles Ingalls : Hum, hum.
A ce moment, Laura apparaît en haut de l'échelle.
Laura Ingalls : Pa, je serai sage, sage. S.A.G.E., sage.
Charles Ingalls : B.I.E.N, bien.
Laura Ingalls : Bonsoir Pa !
Caroline Ingalls : Bonne nuit Laura.
Laura retourne dans son lit, où Mary qui est déjà couchée, gonfle ses joues.
Laura Ingalls : Mais qu'est-ce que tu fais ?
Mary Ingalls : Gras, G.R.A.S., gras.
Mary éclate de rire, tandis que Laura termine de défaire ses nattes.

Le lendemain, les deux fillettes se rendent au magasin pour faire leurs achats. C'est Nels qui les accueille.


Nels Oleson : Oh, bonjour.
Mary Ingalls : Bonjour Monsieur.
Nels Oleson : J'en ai pour un petit instant.
Laura Ingalls (bas, à Mary) : Tu es sûre de bien avoir la pièce ?
Mary Ingalls : Dans ma poche, juste là où Maman l'a mise.
A ce moment, Willy descend dans l'escalier en courant, suivi de sa sœur.
Willy Oleson : Regardez un peu les grandes bécasses aux longues pattes, elles sont là.
Nels Oleson : Ah non. Willy, Nellie, allez-vous-en immédiatement d'ici, vous entendez. (Ils se servent en bonbons) Non Willy, tu as compris ? Sors d'ici.
Comme les deux garnements ne partent pas, Nels s'approche des filles Ingalls.
Nels Oleson : Bon, qu'est-ce que vous voulez, toutes les deux ?
Mary Ingalls : On voudrait une ardoise, Monsieur Oleson. Oh, et un petit cahier pour l'école, s'il vous plaît.
Nels Oleson : Je vais vous donner tout ça.
Nellie et son frère se servent encore en bonbons et commencent à se disputer.
Willy Oleson : Non, ça c'est à moi.
Nellie Oleson (fixant les filles Ingalls) : T'as à qu'à les garder, j'en veux pas. De toute façon, tout est à nous. On peut avoir autant de bonbons qu'on veut.
Nels Oleson (à côté des filles) : Tenez, voilà.
Mary Ingalls (lui tendant la pièce) : Papa dit que ça devrait suffire pout tout payer.
Nels Oleson : Oui, il a raison. Mais il vous faut un crayon pour l'ardoise, si vous n'en avez pas.
Mary Ingalls : Non, on n'a aucun crayon.
Nels Oleson : Ça vous fera un peu plus cher.
Nellie Oleson : Ça serait étonnant que les deux paysannes aient de quoi payer plus cher. Qu'est-ce que tu en dis, Willy ?
Nels Oleson : Je vous ai déjà dit de vous en allez du magasin. Alors, filez. (Les deux enfants prennent plusieurs bonbons en réserve, puis s'en vont.) Si vos n'aviez pas prévu d'acheter un crayon, vous devez être à court d'argent. Ecoutez, vous allez le prendre et vous direz à votre père de me payer quand il viendra faire ses courses.
Laura Ingalls : Oh non, Monsieur. Aucune dette à la maison. Papa prétend que c'est la règle à suivre.
Nels Oleson : Et c'est très bien. Pourtant, pas mal de personnes ont l'air de l'oublier.
Mary Ingalls : On vous dit merci de toutes manières, Monsieur Oleson.
Nels Oleson : Il n'y a vraiment pas de quoi.
Mary et Laura Ingalls : Au revoir.
Nels Oleson : Au revoir.

Une fois dehors, les deux filles s'asseyent sur l'escalier.
Mary Ingalls : Cette Nellie Oleson est la pire de toutes les filles que j'ai vues jusqu'ici. Je saurais jamais me montrer si méchante.
Laura Ingalls : Ah si, alors. Moi, je saurais. Et je pourrais même l'être plus.
Mary Ingalls : Et puis, il nous faut ce crayon pour l'ardoise, Laura.
Laura Ingalls : Papa a déjà donné pour nous offrir l'ardoise. On ne va pas encore le faire payer.
Mary Ingalls : Non. Et notre penny de Noël !! On a chacune le nôtre. J'irai chercher le mien pour payer, et on partagera.
Laura Ingalls : Et tu auras la moitié de mon penny.
Mary Ingalls : Allez, viens. Il faut qu'on aille à l'école.

En classe, on aperçoit Laura qui effectue une addition sur le tableau de gauche.
Eva Beadle : Oui, c'est juste Laura.

Sur l'image suivante, Mademoiselle Beadle et Laura sont dans la classe. L'institutrice tient un livre, Dicky Bird Land, que Laura essaie de déchiffrer.
Laura Ingalls (hésitante) : A la fon... fon... fonta
Eva Beadle : "A" et "i", ça donne [ε]. Je sais, c'est un peu confus au début.
Laura Ingalls (hésitante) : Fon... fon... fontaine.
Eva Bealde : Oui, c'est ça, c'est correct.
Laura Ingalls : A la fontaine. (Hésitante) Le... le... l'E.A.U. (Elle réfléchit.) L'eau !
Eva Beadle : Oui ! A la fontaine, l'eau...
Laura Ingalls : Cla.i.re ?!
Eva Beadle : Non. "A", "i".
Laura Ingalls : Claire !
Eva Beadle : Oui, c'est ça.
Laura Ingalls : Pourquoi c'est pas un "e" ?
Eva Beadle : Ça vient de la racine.
Laura Ingalls : C'est la règle ?
Eva Beadle : C'est ça !
Laura Ingalls : Ha !

Sur l'image suivante, on aperçoit Laura qui est assise chez elle, près du ruisseau, Jack à ses côtés, et qui lit et écrit sur son ardoise.

Laura Ingalls (en voix-off, commentant le passage ci-dessus) : Si j'avais tenu un journal de ma vie, il y a une chose que j'aurais voulu dire sur l'école : Maman et Papa avaient raison, c'était vraiment amusant. En particulier, quand toutes les lettres s'assemblaient pour former des mots. Mais je n'aurais jamais cru que c'était aussi difficile d'apprendre à écrire.

Ensuite toutes les filles sont dans la cour de l'école et forment une ronde.

Laura Ingalls (en voix-off, durant le passage ci-dessus) : En principe, la récréation était faite pour que les élèves s'amusent. Mais Nellie Oleson obligeait à chaque fois toutes les autres filles à faire toujours la même ronde. (Aux autres filles.) Ecoutez, on ne pourrait pas s'amuser à autre chose. (En voix-off) J'en avais par-dessus la tête de cette ronde et je ne voulais plus y jouer. Mais Maman m'avait dit de faire comme les autres. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander quand la mère de Nellie lui dirait la même chose.

La scène suivante, Madame Grandy est avec Nels au magasin. Au loin, dans la rue, Caroline arrive, un panier sous le bras.

Nels Oleson (tendant un paquet) : Tenez, voilà Madame Grandy.
Madame Grandy : Vous avez dit 60 cents ?
Nels Oleson : C'est ça. (Elle lui tend l'argent) Merci. Donnez mon bonjour à Elly et dites-lui qu'il se fait beaucoup trop rare.
Madame Grandy : Oui, d'accord Nels, je lui dirai.
Nels Oleson : Au revoir Madame Grandy.
Madame Grandy : Au revoir Nels.

Caroline entre alors dans la boutique et se dirige vers le comptoir derrière lequel se tient Nels.

Caroline Ingalls : Je suis Madame Ingalls.
Nels Oleson : Heureux de vous connaître Madame Ingalls.
Caroline Ingalls : Il paraît que mon mari a parlé avec vous.
Nels Oleson : Oui, oui c'est exact.
Caroline Ingalls : J'apporte les œufs ; il a dit que vous les achèteriez.
Nels Oleson : Mais bien sûr.
Harriet Oleson (qui arrive de son appartement) : C'est moi qui m'occupe des achats.
Nels Oleson : Madame Ingalls, ma femme.
Caroline Ingalls : Enchantée Madame Oleson.
Harriet Oleson : Oh oui, Nellie a longuement parlé de vos deux filles.
Caroline Ingalls : En bien, j'espère.
Harriet Oleson : Alors, combien vous avez d'œufs.
Caroline Ingalls : Trois douzaines.
Harriet ôte le chiffon qui recouvre les œufs d'un air dégoûté.
Harriet Oleson : Des bruns ! Mais il y en a la moitié de bruns ! Ils se vendent moins bien que les blancs.
Caroline Ingalls : Mais souvent, ils ont un double jaune.
Harriet Oleson : Les marrons, je les achète, quatre cents de moins, la douzaine.
Caroline Ingalls : C'est d'accord. Quatre cents de moins les bruns.

Le passage qui suit se déroule à la ferme. Charles fume sa pipe, tandis que Caroline brode.

Charles Ingalls : Oui mon chien, une seconde. Allez, vas-y, vas-y mon chien. (Il retourne auprès de Caroline.) Quel silence ce soir.
Caroline Ingalls : Oui. Elles n'ont pas dit un mot depuis une heure.
Charles Ingalls : J'parlais pas d'elle.
Caroline Ingalls : J'ai vu Madame Oleson, aujourd'hui.
Charles Ingalls : Han, han.
Caroline Ingalls : Si Nellie ressemble à sa mère, je comprends pourquoi Laura en parle de cette manière. Tu sais ce qu'elle a osé me dire ? Elle m'a affirmé que les œufs bruns valaient moins cher.
Charles Ingalls : C'est peut-être particulier au Minnesota. Je sais pas ça.
Caroline Ingalls : Non, évidemment, puisque c'est complètement faux. Et elle m'a payé quatre cents la douzaine de moins pour les bruns. Ensuite, quand elle les revend, elle les fait payer à ses clientes comme les œufs blancs. Je l'ai bien vu quand je faisais d'autres achats.
Charles Ingalls : J'en parlerai à son mari demain.
Caroline Ingalls : Non !! Si tu fais ça, elle ne voudra plus rien nous acheter. Ce n'est pas la peine. Je règlerai ça.
Charles Ingalls : Tu veux livrer ta propre bataille ?
Caroline Ingalls : C'est vrai. Et j'ai l'intention de la gagner.
Jack aboie et Charles embrasse sa femme avant de sortir.
Charles Ingalls : Mais n'oublie pas : "Fais comme les autres".

La scène suivante a lieu dans la cour de l'école. Les filles font une ronde et chantent. Laura est la seule qui reste à l'écart.

Toutes : "Dansons la capucine, y'a pas de pain chez nous. Y'en a chez la voisine, mais ce n'est pas pour nous. Youhh !
Christy Kennedy : Allez, viens Laura. Tu ne veux pas t'amuser ?
Laura Ingalls : Pourquoi vous faites toujours la même ronde à chaque récréation ?
Nellie Oleson : Parce que je le dis.
Les filles recommencent à chanter et à danser, tandis que Laura chante par-dessus leur mélodie.
Laura Ingalls : "Oncle John est très malade, il n'a rien à manger. Qu'est-ce qu'on va lui apporter ? Oncle John est très malade, qu'est-ce qu'on va lui apporter ? Une grosse miche de pain."
Les filles ont cessé leur ronde et Nellie s'approche de Laura, qui continue à chanter.
Nellie Oleson (en la poussant) : Laura Ingalls, tais-toi immédiatement.
Laura Ingalls : "Et un bon gros pâté". Pourquoi tu veux pas que je chante.
Nellie Oleson (la poussant par terre à nouveau) : Tiens.
Laura Ingalls : On a fait ce que tu voulais depuis qu'on est ici, Nellie. Mais aujourd'hui, on va s'amuser à Oncle John.
Nellie Oleson (la poussant par terre à nouveau) : Vous ferez ce que je vous dirai.
Laura Ingalls (se relevant et poussant Nellie à terre) : Oncle John ! Si tu veux te battre, on se battra. Et si tu veux t'amuser, tu devras t'amuser à Oncle John.

Sur l'image suivante, Laura, en chemise de nuit, se trouve près de la table de sa maison. A sa droite, contre la cheminée, se tient Charles et à sa gauche, Caroline.

Charles Ingalls : Allez, continue.
Laura Ingalls : Ensuite, j'ai fait ce que tu avais défendu. Et alors, j'ai fait comme Nellie. Mais pas dans le sens que tu pensais. Je m'excuse de ne pas t'avoir écouté. C'est comme si tout ça bouillonnait en moi depuis notre première rencontre avec elle.
Charles Ingalls : Bon, tu as quand même fait une chose bien.
Laura Ingalls : Laquelle ?
Charles Ingalls : Tu as eu le courage de tout nous raconter. Comme ça, on n'aura pas à l'apprendre d'une autre personne. Qu'est-ce que je dois faire d'après toi ?
Laura Ingalls : Fais ce que tu crois le mieux Pa. Mais c'est elle qui a commencé.
Charles Ingalls : (Soupirs) Alors, tu penses avoir eu raison de lui résister ? Et je crois que cette fois, je te comprends très bien. Ce qui est important, c'est de savoir si tu recommenceras.
Laura Ingalls : Non Pa.
Charles Ingalls : Promis, alors ?
Laura Ingalls : Promis.
Charles Ingalls (en l'embrassant) : Bon, allez, va. On n'en parlera plus. Va dormir.
Pendant que Laura remonte l'échelle, Charles tourne la tête en direction de Caroline, qui garde un air sévère.
Charles Ingalls (à Laura) : Oh, attends une seconde. N'oublie pas que tu m'as fait une promesse. Ne plus te battre avec Nellie.
Laura Ingalls : Oh non, Pa. C'est fini. J'aurai plus à le faire ; elle sait ce qui l'attend maintenant !

Caroline n'a pas l'air convaincue. Elle s'assied et reprend sa couture.
Caroline Ingalls : Chéri, tu n'es pas assez dur avec elle. Elle n'est pas du tout désolée de l'incident.
Charles Ingalls : D'après ce qu'elle a raconté, c'est Nellie qui a commencé.
Caroline Ingalls : La Bible dit de tendre l'autre joue.
Charles Ingalls : Tu sais aussi bien que moi que c'est très difficile, sinon, on aurait tous des auréoles à la place du chapeau.
Assis près de l'évier, il commence à jouer du violon.
Caroline Ingalls (l'air amusé) : Tu es encore pire que Laura. En tout cas, elle est moins hypocrite que toi.

Le lendemain, Caroline se rend au magasin avec son panier d'œufs.

Nels Oleson : Bonjour Madame Ingalls.
Caroline Ingalls : Bonjour Monsieur Oleson.
Harriet Oleson : Ah. Je suppose que vous venez pour vous excuser de ce qui s'est passé hier à l'école.
Caroline Ingalls : J'apporte des œufs Madame Oleson.
Harriet Oleson : Oui, évidemment, c'est trop demander. J'aimerais vous dire un mot Madame Ingalls. Votre fille, Laura, est un peu trop remuante. Et vous devriez mieux la tenir à l'œil. Déclencher une bagarre, dans la cour de l'école, bousculer ses petites camarades, et...
Caroline Ingalls : Nellie a apparemment sa propre version de l'histoire. Si vous alliez poser la question aux autres enfants...
Harriet Oleson : Les bruns sont toujours à quatre cents de moins la douzaine. (Elle ôte la toile et sors deux œufs blancs.) Il n'y en a pas du tout de bruns, aujourd'hui.
Caroline Ingalls : Oh, mon mari les vend sur place, là où il travaille, pour trois cents de plus que vous ne les payer.
Harriet Oleson : Mais quelle ingratitude !
Caroline Ingalls (très calme et posée) : Non. Je ne suis pas idiote.
Harriet Oleson : Mais peut-être voudraient-ils lui acheter les blancs ?
Caroline Ingalls : Il se trouve que justement..., mon mari dit qu'ils voudraient tous les acheter. (Elle saisit son panier) Au revoir, Madame Oleson.
Celle-ci la suit.
Harriet Oleson : Oh non, non, Madame Ingalls. J'ai... j'ai beaucoup de travail, et je n'ai pas le temps de discuter pour quelques cents, alors heu, nous prendrons les marrons aussi. Et au prix des œufs blancs.
Harriet retourne derrière son comptoir. Caroline qui remarque un joli tissu bleu à motifs blancs, se dirige vers celui-ci, et le touche. Harriet qui la voit, s'approche d'elle. En face d'elles se tient Nels.
Harriet Oleson : Si vous désirez quelque chose pour vous Madame Ingalls, alors je vous conseille ceci. Ce tissu est plus dans votre style.
Caroline Ingalls : Merci Madame Oleson. Mais je préfère celui-ci.
Harriet Oleson : Voyons, voyons. A la campagne, il faut des robes qui soient bien solides.
Caroline Ingalls : J'achète le bleu.
Harriet Oleson : Oh, mais ne faites pas cette bêtise-là.
Caroline Ingalls : Et si je veux la faire ? Habituellement, les commerçants laissent la liberté de choisir, Madame Oleson. Alors, je choisis celui-là.
Harriet Oleson (en repartant) : Mais quelles manières !
Caroline Ingalls : J'en voudrais la longueur d'une robe, s'il vous plaît.
Nels Oleson : Eh bien, c'est assez cher, bien sûr, mais c'est de loin la plus belle pièce de tissu de ce lot. (La porte se referme, et Nels se penche pour vérifier que sa femme n'est plus là.) Et il sera encore mieux sur vous, Madame Ingalls.
Caroline rit.

La scène suivante se passe à la ferme. Tous sont réunis autour de la table sur laquelle Caroline expose son niveau tissu. Laura est sur le point de le toucher.

Mary Ingalls (lui tapant sur la main) : Non, le touche pas : tu vas le salir. Tu as compris ?
Caroline Ingalls : Je ne sais pas ce qui m'a pris de dépenser tant d'argent pour moi-même. C'est Madame Oleson qui a tout déclenché, je suppose, avec ses réflexions. Comme si on devait s'habiller avec de vieux sacs !
Laura Ingalls : Je suis bien contente pour toi.
Mary Ingalls : Oui, moi aussi.
Charles Ingalls : Et moi aussi.
Caroline Ingalls : J'ai quand même fait une folie. Alors je... je le rapporterai, et Monsieur Oleson me remboursera l'argent.
Charles Ingalls : Chérie, pourquoi crois-tu que le Seigneur se soit donné ce mal pout te faire tellement jolie, si ce n'est pour que tu aies de belles robes ?

Mary Ingalls : Tu vas être magnifique.
Laura Ingalls : Oh, ça oui. Et attends un peu que les gens te voient dans la rue ; ils vont croire que tu descends du Paradis.
Charles Ingalls : Et s'ils s'en sont pas encore aperçus, ils en seront bientôt certains.
Caroline Ingalls (émue) : Oh, mais qu'est-ce que vous racontez. Oh, mais qu'est-ce que vous racontez là, tous les trois ?

Puis elle se jette dans leurs bras.

Sur l'image suivante, les trois filles et leur mère quittent la maison, Caroline, un panier sous le bras, Mary, les affaires de classe, et Laura, le seau contenant le déjeuner. Ensuite, on aperçoit Mary et Laura assise dans la salle de classe. Mary écrit très vite et remplit son ardoise, tandis que Laura réfléchit et écrit doucement, regardant, avec admiration tout ce que Mary a inscrit.

Laura Ingalls (en voix-off, commentant le passe ci-dessus) : Maman ramassait assez d'œufs pour les emporter au village deux ou trois fois par semaine. Il lui arrivait de nous parler d'elle quand elle était petite fille. J'essayais alors de faire un effort d'imagination, et de me la représenter les pieds nus et la figure toute barbouillée. Mais j'y arrivais jamais. Elle restait toujours Maman, et c'était très bien comme ça, puisqu'on l'aimait beaucoup comme elle était. A l'école, je trouvais l'arithmétique facile, mais j'aimais surtout la lecture. Mais alors bon sang l'écriture. Je croyais que je ne réussirai jamais à écrire des grands mots comme le faisait Mary, même si Maman m'aidait à la maison.

La scène suivante débute sur l'entrée des deux aînées qui ne cessent de courir dans la ferme.

Laura Ingalls : Attends-moi Mary, attends que j'arrive pour leur dire.
Mary Ingalls : Maman ! Maman !
Caroline Ingalls : Qu'est-ce qu'il y a ?
Laura Ingalls : Où est Papa ?
Charles Ingalls (sortant la tête par une fenêtre de la grange) : Qu'est-ce qui se passe en bas ?
Laura Ingalls : Il va y avoir le jour de visite des parents à l'école...
Mary Ingalls : Et presque tous les habitants du village vont venir. Et toi, et Maman et tous les parents de tous les écoliers.
Laura Ingalls : Et vous allez voir où Mary et moi, on est assises.
Mary Ingalls : Et chaque élève doit écrire ce que la maîtresse appelle un essai sur ce qu'il veut et le lira devant tout le monde.
Laura Ingalls : Et ça sera la semaine prochaine. Tu leur montreras ta jolie robe, M'man. Il faut vite aller la commencer !
Charles Ingalls : Bon, et vous deux, commencez à écrire votre essai tout de suite !
Laura Ingalls : Oui Papa.
Mary Ingalls : Allez, viens !
Et toutes deux rentrent en courant dans la maison, quand Laura s'interrompt.
Laura Ingalls : Et vous sentirez, sur Mademoiselle Beadle, le parfum de mélisse !
Puis elle rentre, laissant Charles et Caroline à leurs travaux respectifs.

Sur l'image qui suit, Caroline coud sa robe, et Laura et Mary écrivent à table, tandis que Charles, dans le rocking-chair, berce Carrie.

Laura Ingalls (en voix-off, commentant le passage ci-dessus) : Maman, Mary et moi, on avait travaillé dur, toute la semaine. Mais les jours étaient passés beaucoup trop vite, et on était déjà à la veille du jour de la visite des parents. Maman avait presque terminé sa robe, et Mary avait écrit son essai.

Mary Ingalls : Voilà, j'ai fini. Vous savez de quoi je parle ?
Caroline Ingalls : De quoi ma chérie ?
Mary Ingalls : Je parle de Papa et des aventures qu'il a eues dans la Prairie, avec les bêtes sauvages et les Indiens. Et aussi pourquoi on est venus là. Et tout le tra

vail qu'il fait pour nous nourrir. Est-ce que c'est intéressant ?
Caroline acquiesce par un hochement de tête.
Charles Ingalls : Je crois que ça sera très bien. Et de quoi tu parles toi, Laura ?
Laura Ingalls : Moi ? Moi, c'est une surprise.
Charles Ingalls : Ah. C'est ton droit. Seulement, il faudra que tu révèles ta surprise à tout le monde, demain matin. Il est l'heure pour toutes les trois d'aller dormir. Et pour votre père aussi, d'ailleurs. (Il embrasse ses deux aînées.) Je couche Carrie.
Mary Ingalls : Tu montes Laura ?
Laura Ingalls : Dans une minute.
Caroline se lève et va aux côtés de sa fille.
Caroline Ingalls : Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ? C'est ton essai ?
Laura Ingalls : Ça n'a rien d'un essai. Celui de Mary en est un.
Caroline Ingalls : Mais c'est normal qu'elle fasse mieux que toi. Elle est plus vielle que toi, et elle connaît plus de mots.
Laura Ingalls : Oh, j'en connais des tas de mots, Maman. Seulement, il reste dans ma tête. Et alors, je réussis pas à les mettre par écrit comme je le voudrais. Et tout ce que j'arrive à écrire, c'est des petits mots.
Caroline Ingalls : A ton âge, on n'en connaît pas de très longs.
Laura Ingalls : Oh, je sais que tu dis ça pour me faire plaisir.
Caroline Ingalls : Non, c'est parce que c'est la vérité, je te le jure.
Laura Ingalls : M'man ? Si j'te dis quelque chose seulement à toi, tu saurais en faire un secret ?
Caroline Ingalls : Si tu le demandes, oui, bien sûr !
Laura Ingalls : J'ai peur, tu sais. J'ai peut d'être toute seule debout avec tous ces gens devant moi. Et je sais déjà qu'ils se moqueront de moi.
Caroline Ingalls : Non chérie, ne t'inquiète surtout pas. Tout ce que Mademoiselle Beadle exige de toi, c'est que tu fasses de ton mieux. Et temps que tu feras de ton mieux, ma chérie, nous serons toujours très fiers de toi.
Laura Ingalls : Mais ils se sont moqués de nous déjà quand ils nous ont traitées de grandes bécasses.
Caroline Ingalls : Ils voulaient juste vous agacer, et c'était bien avant de vous connaître.
Laura Ingalls : Mais s'ils riaient quand même ?
Caroline Ingalls : Tu n'as rien à craindre. (Serrant sa fille dans ses bas.) Tu verras.

La nuit est déjà bien avancée quand Charles se réveille et découvre que sa femme n'est pas à côté de lui, et qu'une lampe est allumée sur la table.

Charles Ingalls : Caroline ! Caroline !
Elle s'approche.
Caroline Ingalls : Oui ?
Charles Ingalls : Qu'est-ce que tu as ?
Caroline Ingalls : Rien, tout va très bien, Chéri. C'est ma faute, la lumière t'a réveillé.
Charles Ingalls : Non, c'est rien. Mais pourquoi t'es pas au lit ? Viens dormir.
Caroline Ingalls : Je viens, oui, dès que j'aurai fini ça. A tout de suite !

Et elle retourne travailler sous l'œil fier de Charles.

La scène suivante se déroule le lendemain matin. Charles est dans la cuisine avec Carrie, et les filles sont encore en-haut.

Charles Ingalls : Allez, là-haut, descendez, ça va refroidir. (A Carrie) Allez, assieds-toi.
Les fillettes descendent.
Mary Ingalls : Bonjour Papa !
Charles Ingalls : Bonjour ma chérie.
Laura Ingalls : Bonjour Papa.
Charles Ingalls : Bonjour ma chérie. (Embrassant Mary) Hum, tu es très belle ce matin. (Puis Laura) Toi aussi.
A ce moment, Caroline arrive de sa chambre, tenant deux robes en main. Quand elles les aperçoivent, les filles restent dans un premier temps, clouées sur place, par la surprise, avant de s'en approcher en souriant, et de les toucher.
Laura Ingalls : M'man ! Tu t'es servi de ton tissu pour nous faire des robes à toutes les deux ?
Caroline Ingalls : Oui, et alors ? Ma robe marron est en parfait état. Tenez ! Et moi, je n'ai pas à me lever devant tous ces gens comme vous deux.
Mary Ingalls : Mais on aurait pu le faire avec nos vieilles robes.
Laura Ingalls : Oui, ça nous aurait pas gênées.
Caroline Ingalls : Moi, ça m'aurait embêtée ! Vous allez encore me faire attendre avant de vous regarder ?
Mary Ingalls (se précipitant dans la chambre de ses parents) : Je vais mettre le mienne tout de suite.
Laura Ingalls (se jetant dans les bras de sa mère) : Si tu savais ce que je t'aime M'man !
Elle va rejoindre Mary. Caroline croise alors le regarde de Charles.
Charles Ingalls : T'es une sacrée bonne femme, toi !
Carrie Ingalls : C'est quand que j'aurais une jolie robe, aussi ?
Charles Ingalls (en riant) : Tu en auras une à ton tour.

La scène suivante se déroule à l'école. Tous les habitants, les élèves et Mademoiselle Beadle y sont réunis. Willy Oleson est sur l'estrade et lit son essai.

Willy Oleson : J'ai toujours rêvé de monter à cheval depuis que je suis né. J'aime monter à cheval plus qu'aller à l'école... (La salle rit.) plus qu'aller à l'école et qu'aller à la messe le dimanche. (Harriet le regarde fièrement) Mon Papa m'a promis de m'acheter un vrai poney. Il a dit de chercher dans la ville et de trouver un poney. Et il m'offrira un vrai poney pour mon anniversaire !

Tout le monde applaudit pendant que Willy regagne sa place.
Eva Beadle : Merci Willy. Ecoutons maintenant le devoir de Nellie Oleson.
Celle-ci se lève fièrement, admirée par sa mère et se dirige avec grâce vers l'estrade.
Nellie Oleson : "Mon chez-moi". Mon chez-moi est la plus grande maison du village et des environs. (Sandy Kennedy lève la main) Il y a des tapis dans toutes les pièces, des tapis très chers. (Mademoiselle Beadle lui fait signe que non, de la tête) Nous avons trois services à vaisselle différents : un pour tous les jours, un pour le dimanche, et un pour les invités... (Les élèves pouffent, et l'élève recommence, même si l'institutrice désapprouve toujours.) pour les invités importants qui viendront manger à la maison, mais il n'a pas servi encore. Nous avons des rideaux en tissu... (Les élèves rient tellement que Nellie doit s'interrompre.) Et six authentiques tableaux peints à l'huile. Et j'ai... (L'élève sort, tandis que les autres ricanent encore, ce qui énerve Harriet.) Et ce qui est rare dans le pays, j'ai une chambre rien que pour moi, et Willy a la même. Tous les meubles que nous avons à la maison sont des meubles de valeur. Si je vous disais le prix, vous ne voudriez pas le croire, mais mon père dit que c'est mal d'étaler ses richesses, et de dire ce que vaut ce qu'il y a dans la maison. Mais je vous dis quand même que tout est très cher, et tout ce qui se trouve chez nous est plus cher et plus joli que tout ce qu'il y a dans le village et dans les environs.
Tous applaudissent, mais seule Harriet est vraiment enthousiaste.
Eva Beadle : Merci Nellie. Maintenant, nous allons écouter Laura Ingalls.
Celle-ci se lève timidement, et trouve du soutien dans le regarde Mademoiselle Beadle, et le clin d'œil que lui fait Charles.
Laura Ingalls : "Ma mère". Ma sœur, Mary, vous parlera tout à l'heure de notre père. Elle vous dira comment il nous a emmenés dans l'Ouest, et comme il travaille dur à la ferme, et je n'ai pas l'intention de lui enlever le plus petit mérite en vous disant que Maman travaille presque aussi dur elle-même. Elle est toujours occupée. Elle fait la cuisine, elle coud, elle nettoie et elle prend soin de tout le monde à la maison, même de Papa. Je me rappelle une fois, il y a longtemps, j'avais eu beaucoup de fièvre. Maman est restée près de moi toute la nuit. Moi, j'ai un peu dormi, mais elle pas du tout. A chaque fois que je rouvrais les yeux, je la voyais penchée sur moi. Elle me souriait et me posait une serviette mouillée sur le front. Et même maintenant que Mary et moi on a grandi, trop vite, comme dit Maman, si on fait le plus petit bruit anormal la nuit, Maman se lève et monte l'échelle qui conduit à notre lit. Et elle vient voir si tout va bien. Et des fois, elle est sûrement très fatiguée, elle aussi, mais on ne voit rien du tout. Son sourire est la dernière chose que je vois le soir avant de fermer les yeux, et c'est aussi la première chose que je vois le matin, en me réveillant. Elle vend des œufs de la ferme au magasin du village, et elle avait économisé de quoi acheter du tissu pour se faire une nouvelle robe. Et ce matin, Mary et moi, on a vu qu'à la place, elle avait fait des robes pour nous deux. C'est parce qu'elle nous aime beaucoup. (Caroline sort un mouchoir pour essuyer ses larmes.)Voilà comment est notre Maman, et voilà pourquoi on l'aime tellement.
Tout le monde applaudit.
Eva Beadle : Merci Laura. Et maintenant, nous allons écouter Sandy Kennedy.
Sandy Kenndey : Moi, je vais parler de mon chien. C'est le meilleur chien du monde. Il sait tout faire même nager...

C'est ainsi que s'achève la scène. Sur l'image suivante, élèves et habitants repartent. Harriet, descend l'escalier avec ses enfants, suivie par la famille Ingalls et Nels.

Harriet Oleson : Ma chérie, ce que tu as dit était très bien, mais toi, c'était un peu court. Tu aurais pu parler du prix du poney qu'on va t'acheter.
Nels Oleson : Vous êtes un homme comblé Monsieur Ingalls.
Charles Ingalls : Ah, merci Monsieur Oleson. C'est la seule chose au monde dont on peut être sûrs.
Harriet Oleson (au loin) : Nels !
Nels Oleson : Vous avez de la chance. (A Caroline) Madame.
Entre temps, Laura s'est éloignée du groupe.
Mary Ingalls : Maman, Papa, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous avez aimé mon essai ?
Caroline Ingalls : Oui. Je trouve qu'il était très réussi ma chérie !!
Charles Ingalls : Ah, il m'a fait passer pour un héros. Mais ça n'a rien de désagréable.
Caroline et Mary rient. Apercevant Laura, au loin, Caroline va la rejoindre.
Caroline Ingalls : Laura. Ce que tu as dit aujourd'hui était magnifique, et je m'en souviendrai aussi longtemps que je vivrai. Pourtant, tu n'avais pas écrit tout ça sur ta feuille de papier avant ?
Laura Ingalls : Si j'avais pu, c'est ce que j'aurais écrit.
Caroline Ingalls : Oui, ça je le sais. Mais tu n'avais pas essayé d'écrire ça ? Avoue-le.
Laura Ingalls : Non, Maman.
Caroline lit la feuille que lui tend sa fille.
Laura Ingalls : Il vaudrait mieux le donner à Mademoiselle Beadle. (Caroline acquiesce.) Qu'est-ce que tu crois qu'elle va dire ?
Caroline Ingalls : Je ne suis pas Mademoiselle Beadle.
Elles rentrent accompagnées de Charles et se rendent toutes deux auprès de Mademoiselle Beadle qui efface le tableau.
Eva Beadle : Oh, Madame Ingalls ! Vous et votre mari, vous devez être très fiers de vos filles aujourd'hui.
Caroline Ingalls : Bien sûr !
Eva Beadle (à Laura) : Et je te félicite. Ce que tu as lu devant tous ces gens était vraiment magnifique.
Caroline Ingalls : Laura voudrait que vous le lisiez vous-même Mademoiselle.
Eva Beadle (s'asseyant et saisissant l'essai) : Oh. M'man est gentille. "Elle travaille dur. Elle fait la cuisine. Elle coud." Oui. Laura a fait des progrès énormes en écriture. Son orthographe s'est beaucoup améliorée. Mais la calligraphie laisse un peu à désirer. Avec un peu de temps et du travail, elle écrira bientôt très bien.
Caroline Ingalls : Merci Mademoiselle.

Les Ingalls ressortent.

Puis on les voit marcher sur la route du village qui les mène à leur ferme.

Laura Ingalls (en voix-off, commentant le passage ci-dessus) : Maman a pris la feuille de Mary et la mienne aussi. Elle a dit qu'elle allait les ranger dans la malle, où elle gardait ses livres de classe, et sa robe de mariée. Et toutes les choses qu'elle aimait beaucoup. On était très fières qu'elle les garde en souvenir. Mais je savais qu'avec ou sans papier, aucun de nous n'oublierait ce jour-là. Jamais.

Générique de fin.

Country Girls

 

While Jack drinks near the creek, Charles called before entering the house.

Charles Ingalls (whistling) Come here! Come on!

Meanwhile, Caroline and Carrie are near the home and prepare breakfast while Laura and Mary are still in their room.

Caroline Ingalls: They are well cooked, huh?
Carrie Ingalls: Well cooked.
Caroline Ingalls: Yes!

Carrie tries to climb the ladder while Caroline asks her dish out of the oven.
Caroline Ingalls: Oh Carrie! No, no, no, no! Rah, you know it's dangerous! Mary, Laura, hurry!
Mary Ingalls: Yes, that's Mom! Laura! Will arise, thou hast heard Mom? You will not make us late for school, already the first day!
Laura Ingalls: No, I will not go!

At this time, Charles opened the door and while Mary descends from his room.

Charles Ingalls: So what is the big morning?
Caroline Ingalls: Yes!
Mary Ingalls: Hello Mom!
Caroline Ingalls: Hi Mary!
Mary Ingalls: Hello Pa!
Charles Ingalls: Hello dear! Sleep well?
Mary Ingalls: Yes!
Caroline Ingalls: Your sister down too?
Mary Ingalls: She says she is here.
Caroline sighed.
Charles Ingalls: Do not worry, I rule it!

This goes up to reach his daughter hid under the covers.

Charles Ingalls: What's wrong?
Laura Ingalls: I do not wanna go to school!
Charles removes the cover of her daughter's face.
Charles Ingalls: I hear very wrong with this cover on the figure.
Laura Ingalls: I do not want to go there! I wanna stay here!
Charles Ingalls: I would like to keep you here, but I made a promise to Mom. I told him that if they settled near a school, you and your sister you'd go.
Laura Ingalls: But I work here! Who is it who will take care to give grain to the chickens and the monitor is Carrie?
Charles Ingalls: You will have more time for it. You do not want that because of you I break a promise to your mother?
Laura Ingalls: No, Daddy!
Charles Ingalls (embracing her daughter): Very good! You're a big girl! So you dress in a hurry, he must go to school!

Charles gets up and walks towards the ladder while Laura rises.
Charles Ingalls: And I'll tell you one more thing: you love the school.
Laura Ingalls: Yes, Pa!

Subsequently, the three girls are standing next to one another, while Caroline inspects rotating around them.

Caroline Ingalls: Come on, show me your hands? Yes, it will ... (A Carrie imitating her sisters) Oh! you too Carrie, this is great!
Laura Ingalls (holding his neck): Mom, I've got back there.
Caroline Ingalls: Where?
Laura Ingalls: Mary rubbed so hard when I wash it tore all the skin.
Mary Ingalls: That'll teach you not to wash alone when you could do it.
Laura Ingalls: I do not know. I'd like to stay as Carrie.
Mary Ingalls: Mom, do you think we will be friends.
Caroline Ingalls: Why you ask a question like that? Of course you will! Just be nice and watch your manners. Let me look at you better.

 Will turn! (The three girls turn.) You grow up too fast both. It remains to hem dresses for your extend in any case you are fresh and crisp, and it is your entry to the school. And that is what is important.
Laura Ingalls (approaching Carolina): Mom, it will be long to learn everything you need to know?
Caroline Ingalls: On the day of birth, we learn Laura. And the wise learn until they ascend to Heaven.
Laura Ingalls: It's so long?
Caroline Ingalls: Come, I have to give you a small gift to both.

Caroline goes to his room, followed by his daughters. There, she pulls her trunk under his bed and out of books.

Caroline Ingalls: My textbooks are yours now. Treat them carefully.
Mary Ingalls: Sure, Mom!
Caroline Ingalls: Okay, well, it's time to leave. Laura, you'll be wearing your lunch. Reports the box above and towels too.
Laura Ingalls: Yes, Mom.

All out in the yard where Charles cutting wood.

Charles Ingalls: So? They are ready to go to school? Do not drag! Must arrive on time the first day.
Caroline Ingalls: And be very nice.
Mary Ingalls: Yes Mom.
Charles Ingalls Go, go away and pay attention.

The two girls are going, when, all of a sudden, Laura turns and comes toward her parents she emissions turn in his arms, not to mention Carrie.

Laura Ingalls: Goodbye Mom. Goodbye Papa. Goodbye Carrie.
Charles Ingalls: Well it actually "goodbye" to a girl you see again for dinner! (Carrie runs off to follow his sisters, but retains Charles.) Oh no, you stay here you are! You do not go to school in several years. (Looking at her daughters away) Ah bah, here.
Caroline Ingalls: Look, they are so small.
Charles Ingalls: Do not worry so much.

Laura turns one last time to greet his parents. The rest of the way, Mary several meters ahead of his little sister behind.

Mary Ingalls: Go! Hurry up!

They arrive at the entrance of the village, near the forge.

Mary Ingalls, Go ahead! (In taking his hand) Give me your hand!

They are so close to the store where Nels Oleson sweeping the porch.

Mary Ingalls: Come on. Hurry up! (Then they stop next to the courtyard where students play.) Advance, what are you waiting for?
Laura Ingalls: Oh, no. This is yours.
Mary Ingalls: Why me?
Laura Ingalls: Because you do not stop saying that you're the oldest! It is up to you what to do.
Mary Ingalls (grasping the hand of his sister): It goes together.

They argue that among the children stop playing when they realize and begin to stare at.

Laura Ingalls: You make so much noise that sounds like a barnyard. You heard from afar!
Mary Ingalls: Laura!
Sandy Kennedy: Barnyard yourself! Look at these great snipe!
All: Great snipe with long legs! Great snipe with long legs! Great snipe with long legs! Great snipe with long legs!

Beadle miss out and rings his little bell ending recess.

Christy Kennedy (approaching girls Ingalls and his brother): Stop bothering them immediately or Mom will know!
Sandy Kennedy: Why do not you tell him what it will do?

Nellie Ingalls girls approach and observe.

Nellie Oleson: Well, peasant.

Then she goes to the stairs. In school, all students settle in their place, except Mary and Laura are at the bottom of the room.

Eva Beadle: A little silence children, a little silence! (Seeing Mary and Laura.) But, come on, both.

They approach slowly, under the watchful eyes of other children.

Eva Beadle: I guess you're the two new little schoolgirls?
Mary Ingalls: Yes, ma'am.
Eva Beadle: I Miss Beadle.
Mary Ingalls: Mary Ingalls I am, madam. (Pointing to his sister.) And she is Laura.
Eva Beadle: Very happy to know you. I'll put your name on the register and make this official.
Laura Ingalls (a haughty tone and eying his comrades): But there are books, Madame.
Mary gives him a nudge.
Mary Ingalls (handing them to the teacher): They come from our mother.
Eva Beadle: And you can see her treated carefully. Fine. Are you already gone to school?
Mary Ingalls: Never. But I learned to read.
Laura approximates Miss Beadle.
Laura Ingalls (whispering in his ear): I am still far away, but I know the alphabet. And I wanted to tell you.
Eva Beadle: Thank you Laura. And do not worry, you will learn very quickly. I'll help when I have a free minute.
Laura Ingalls: Thank you.
Eva Beadle (rising): Children, you will welcome the news. They are called Mary and Laura Ingalls.

We distinguish a whisper inaudible performing sign.

Eva Beadle: No, I would like them to do a real good day. Then you'll all say "Hello Mary."
All (muttering): Hello Mary.
Eva Beadle: And .. Let's go.
All (muttering): Hello Laura.
Eva Beadle: You have two seats in front. Will you sit down, please.

Girls go there.

Eva Beadle: You brought a slate?
Inaglls Mary: Uh, no ma'am.
Eva Beadle: But we have a slate to learn to write. I lend you one.
Nellie Oleson: It's really peasants.
Beadle miss glares at her.
Eva Beadle (slate tending to Mary): Well Mary.
Mary Ingalls: Thank you ma'am.
Eva Beadle: But nothing, of course. You, Laura, you'll open your alphabet and work. And see how many new words you learn today.
Laura Ingalls (pulling the book eagerly stretched by his sister): Yes, Madam.

The teacher joined his office.

Eva Beadle: Today we will begin with the arithmetic lesson. (All groan) Willy?
Willy Oleson: You write the table by three?
He went to the table to the left and begins to write, under the watchful eye of Laura.
Laura Ingalls: Madam, how it will erase what he wrote on the walls of the classroom?
All laugh.
Eva Beadle (tapping his rule on the desktop): Silence! I do not want rowdy in this class, okay? Willy, Laura asked a question. You want to show him what she wants to know.
He grabbed the towel and wipes the table.
Laura Ingalls (to Mary): Oh, but look at this! He managed to erase everything!
Nellie Oleson: What did I say? They are farmers. They do not even know the blackboard.
Eva Beadle (dryly): Nellie.

The girl went back to work.
On the next picture, Mary and her mother finished washing the dishes and tidy, while Charles is reciting his lesson Laura.

Laura Ingalls: D.A.S. das. P.A.S., no.
Charles Ingalls: Good.
Laura Ingalls: tablespoon, case. P.A.S., no. I know them all by heart.
Charles Ingalls: Try to spell those you have not learned. Wait a minute. What we might take you? A rat!
Laura Ingalls: A rat? R.A.T. rat.
Charles Ingalls: Bravo. You do not lose your day. I told you that you would like the school.
Laura Ingalls: Oh, yes, Pa. And if you knew Miss Beadle ... This is the best teacher in the whole world. She is always telling us smile. And it feels as good as it is pretty. J'lui asked what she felt. And then she told me she put the perfume balm. This is the nicest lady I have ever seen in my entire life. (Charles looks Caroline is currently open sweater, with Mary) Except Mom, of course!
Charles Ingalls: Yeah? I think it's really great to compete with your mother.
Caroline Ingalls: Charles.
Charles Ingalls: And you Mary, did you like school?
Mary Ingalls: I had a very nice girl named Christy. And we will probably be friends.
Charles Ingalls: Well. Did you not notice someone you Laura?
Laura Ingalls: Oh, I've noticed that someone I hate. It is this nasty Nellie Oleson.
Caroline Ingalls: Laura!
Laura Ingalls: You know what she said when he saw us? "Well, peasant."
Charles Ingalls: There is nothing wrong with that. You are peasants.
Laura Ingalls: Yes, but is the way to say it. (In a small voice) "Oh, look, peasant!" I still wonder how I did not flanked him a slap.
Charles Ingalls: Hey, wait a minute. I do not want to hear you say that. We do not send you to school to fight.
Caroline Ingalls: And at the same time, this is where we learn to get along with others.
Laura Ingalls: Okay. I'll try.
Charles Ingalls: Ah, no, my darling. Thou shalt more try.
Caroline Ingalls: Remember it well: "Always like the others."
Charles Ingalls: That's true. And that means no bickering or fighting, nor provocations. Is that clear?
Laura Ingalls: Very clear.
Charles Ingalls: Okay. (Handing a coin to Laura.) Here you go buy yourself a slate in passing, and a notebook. With this, you'll be able to pay for everything.
Mary and Laura Ingalls: Oh, Pa, thank you! Thank you Dad!
Laura Ingalls: So you're not angry?
Charles Ingalls: No, not yet. (He seizes the wool sweater that was Mary.) But I will not if you're both asleep when I finish counting to three.
Mary and Laura Ingalls (rushing to the scale and amount): No, wait!

Charles Ingalls: You see, it's hard to believe that this is the same little girl who was afraid this morning.
Caroline Ingalls: She loves the school, you think? One can not yet say.
Charles Ingalls: Yeah, she'll love. You're worried because she spoke of Nellie Oleson, is not it?
Caroline Ingalls: This is not normal.
Charles Ingalls: You do not know his mother.
Caroline Ingalls: Did you see?
Charles Ingalls: Hum, hum.
At this point, Laura appears at the top of the ladder.
Laura Ingalls: Pa, I am wise, wise. S.A.G.E. wise.
Charles Ingalls: B.I.E.N well.
Laura Ingalls: Hi Pa!
Caroline Ingalls: Goodnight Laura.
Laura returns to her bed, where Mary is already in bed, inflates his cheeks.
Laura Ingalls: But what are you doing?
Mary Ingalls: Bold, G.R.A.S., bold.
Mary laughs, while Laura ends to undo her braids.

The next day, the two girls go to the store to make their purchases. Nels is hosting them.

Nels Oleson: Oh, hello.
Mary Ingalls: Hello sir.
Nels Oleson: I for a moment.
Laura Ingalls (low to Mary): Are you sure I have the room?
Mary Ingalls: In my pocket, right where Mom put it.
At this time, Willy goes down the stairs, followed by her sister.
Willy Oleson: Look at the great snipe with long legs, they are there.
Nels Oleson: Oh no. Willy, Nellie, are you going straight away from here, you hear. (They serve candy) No Willy, do you understand? Get out of here.
As the two rascals do not leave, approaching Nels Ingalls girls.
Nels Oleson: Well, what do you want both?
Mary Ingalls: We would like a slate, Mr. Oleson. Oh, and a small notebook for school, please.
Nels Oleson: I'll give you everything.
Nellie and her brother are still candy and start arguing.
Willy Oleson: No, that's mine.
Nellie Oleson (fixing the Ingalls girls): You got to keep that, I am not. Anyway, everything is ours. You can have as much candy you want.
Nels Oleson (to the girls): Here, take this.
Mary Ingalls (handing him the piece): Dad says it should be enough to pay for everything pout.
Nels Oleson: Yes, he's right. But you need a pencil slate, if you do not.
Mary Ingalls: No, we have no pencil.
Nels Oleson: It will make you a little more expensive.
Nellie Oleson: It would be surprising if the two farmers have enough to pay more. What do you say, Willy?
Nels Oleson: I've already told you're going to the store. So, spin. (Both children take several candy store, then leave.) If you had not planned to buy a pencil, you must be running out of money. Listen, you take it and you tell your father to pay me when it comes to shopping.
Laura Ingalls: Oh no, sir. No debt at home. Dad says it is the rule to follow.
Nels Oleson: And that's fine. However, a lot of people seem to forget.
Mary Ingalls: You said thank you anyway, Mr. Oleson.
Nels Oleson: There is really nothing.
Mary and Laura Ingalls: Goodbye.
Nels Oleson: Goodbye.

Once outside, the two girls sit on the stairs.
Mary Ingalls: Nellie Oleson This is the worst of all the girls I've seen so far. I know I never show so mean.
Laura Ingalls: Oh yes, then. I know. And I might even be more.
Mary Ingalls: And then we have this pencil slate, Laura.
Laura Ingalls: Dad has already given us provide slate. We will not even make him pay.
Mary Ingalls: No. And our Christmas penny! Each was ours. I'll get mine to pay, and we share.
Laura Ingalls: And get half my penny.
Mary Ingalls: Come on. We have to go to school.

In class, we see Laura which performs an addition on the left table.
Eva Beadle: Yes, it's just Laura.

On the next picture, Miss Beadle and Laura are in the classroom. The teacher holds a book, Dicky Bird Land, Laura tries to decipher.
Laura Ingalls (tentative): At the fon ... fon ... fonta
Eva Beadle: "A" and "i", it gives [ε]. I know this is a bit confusing at first.
Laura Ingalls (tentative): Fon ... fon ... fountain.
Eva Bealde: Yes, that's correct.
Laura Ingalls: A fountain. (Hesitantly) The ... the ... E. A.U. (She thinks.) Water!
Eva Beadle: Yes! At the fountain, water ...
Laura Ingalls: Cla.i.re?!
Eva Beadle: No. "A", "i".
Laura Ingalls: Claire!
Eva Beadle: Yes, it is.
Laura Ingalls: Why is not an "e"?
Eva Beadle: It comes from the root.
Laura Ingalls: That's the rule?
Eva Beadle: That's it!
Laura Ingalls: Ha!

On the following picture, you can see that Laura is sitting at home, near the creek, Jack at his side, and reads and writes on his slate.

Laura Ingalls (in voiceover, commenting on the above passage): If I had kept a journal of my life, there is one thing I wanted to say about the school: Mom and Dad were right, c ' was really fun. In particular, when the letters came together to form words. But I never thought it was too difficult to learn to write.

Then all the girls in the school yard and form a circle.

Laura Ingalls (voice-over during the passage above): In principle, the recreation was made for students to have fun. Nellie Oleson required but each time all the other girls doing the same round. (In other girls.) Look, we could not enjoy anything else. (In voiceover) I was over the head of this round and I did not want to play. But Mom told me to do as the others. I could not help but wonder when Nellie's mother would tell him the same thing.

The next scene is with Mrs. Grandy Nels the store. Far away in the street, Caroline arrives, a basket under his arm.

Nels Oleson (handing a package): Here, take Mrs. Grandy.
Mrs. Grandy: You said 60 cents?
Nels Oleson: That's right. (She hands him the money) Thank you. Give my regards to Elly and tell him he is far too rare.
Mrs. Grandy: Yes, okay Nels, I tell him.
Nels Oleson: Goodbye Mrs. Grandy.
Mrs. Grandy: Goodbye Nels.

Caroline then enters the store and headed for the counter behind which stands Nels.

Caroline Ingalls: I'm Mrs. Ingalls.
Nels Oleson: Good to know you Mrs. Ingalls.
Caroline Ingalls: It seems that my husband spoke with you.
Nels Oleson: Yes, yes it is.
Caroline Ingalls: I bring the eggs, he said that you would buy.
Nels Oleson: But of course.
Harriet Oleson (coming from his apartment): It is I who am responsible for purchases.
Nels Oleson: Mrs. Ingalls, my wife.
Caroline Ingalls: Magic Mrs. Oleson.
Harriet Oleson: Oh yes, Nellie spoke at length about your two daughters.
Caroline Ingalls: Well, I hope.
Harriet Oleson: So how many eggs you have.
Caroline Ingalls: Three dozen.
Harriet takes away the cloth that covers the eggs with a disgusted look.
Harriet Oleson: The brown! But there are half brown! They sell less well than whites.
Caroline Ingalls: But they often have a double yellow.
Harriet Oleson: chestnuts, I bought four cents less a dozen.
Caroline Ingalls: It's okay. Four cents less browns.

The following passage takes place on the farm. Charles smokes his pipe, while Caroline embroidery.

Charles Ingalls: Yes my dog a second. Go, go, go my dog. (He returns to Caroline.) What silence tonight.
Caroline Ingalls: Yes. They did not say a word for an hour.
Charles Ingalls: J'parlais not it.
Caroline Ingalls: I saw Mrs. Oleson today.
Charles Ingalls: Han Han.
Caroline Ingalls: If Nellie looks like her mother, I understand why Laura speaks this way. You know what she dared to tell me? She told me that brown eggs were worth less.
Charles Ingalls: This is perhaps particularly in Minnesota. I do not know that.
Caroline Ingalls: No, of course, because this is completely false. And she paid four cents a dozen for less brown. Then, when she sells, she makes her clients pay as white eggs. I have seen it when I was doing other purchases.
Charles Ingalls: I'll talk to her husband tomorrow.
Caroline Ingalls: No! If you do that, she will not want anything we buy. It's no go. I will pay it.
Charles Ingalls: You want to give your own battle?
Caroline Ingalls: That's true. And I intend to win.
Jack barks and Charles kisses his wife before going out.
Charles Ingalls: But do not forget: "Do as others."

The next scene takes place in the school yard. The girls make a round and sing. Laura is the one who stays away.

All "Dance nasturtium, there's no bread at home. Has it in the next, but it is not for us. Youhh!
Christy Kennedy: Come on, Laura. You do not wanna have fun?
Laura Ingalls: Why do you always do the same for each round recreation?
Nellie Oleson: Because I say so.
The girls begin to sing and dance, while Laura sings over their melody.
Laura Ingalls: "Uncle John is very sick, he has nothing to eat. What are we going to make? Uncle John is very sick, what are we going to make? A large loaf of bread. "
The girls stopped their rounds and Nellie approached Laura, who continues to sing.
Nellie Oleson (pushing): Laura Ingalls, shut up immediately.
Laura Ingalls: "And a great big pie." Why do not you want me to sing.
Nellie Oleson (pushing the ground again): Here.
Laura Ingalls: It was what you wanted since we're here, Nellie. But today, we will have fun Uncle John.
Nellie Oleson (pushing the ground again): You do what I tell you.
Laura Ingalls (rising and pushing Nellie ground): Uncle John! If you want to fight, they will fight. And if you want to play, you'll have fun with Uncle John.

On the next picture, Laura, in her nightgown, is near the table of his house. To his right, against the mantelpiece, stands to the left of Charles and Caroline.

Charles Ingalls Go continues.
Laura Ingalls: Then I did what you had forbidden. And then I did as Nellie. But not in the way you thought. I apologize for not having listened to you. It is as if all that seething in me since our first meeting with her.
Charles Ingalls: Well, you still did something good.
Laura Ingalls: Which one?
Charles Ingalls: You had the courage to tell us everything. That way we will not have to learn another person. What can I do you think?
Laura Ingalls: Do what you think best Pa. But she started it.
Charles Ingalls: (Sighs) So you think you were right to resist? And I think this time, I understand you very well. What is important is whether you begin again.
Laura Ingalls: No Pa.
Charles Ingalls: Promised then?
Laura Ingalls: Promised.
Charles Ingalls (embracing him): Okay, go, go. We do not talk more. Goes to sleep.
While Laura goes across Charles turns his head towards Caroline, who keeps a stern look.
Charles Ingalls (Laura): Oh, wait a second. Do not forget that you made me a promise. Do not fight with Nellie.
Laura Ingalls: Oh no, Pa. It is finished. I have more to do, she knows what to expect now!

Caroline did not look convinced. She sits down and takes her sewing.
Caroline Ingalls: Honey, you're not tough enough with it. It is not at all sorry for the incident.
Charles Ingalls: From what she told is that Nellie began.
Caroline Ingalls: The Bible says to turn the other cheek.
Charles Ingalls: You know as well as I do that it is very difficult, if not, we would all rings in place of the hat.
Sitting near the sink, he began to play the violin.
Caroline Ingalls (bemused): You're worse than Laura. In any case, it is less hypocritical than you.

The next day, Caroline went to the store with her basket of eggs.

Nels Oleson: Hello Mrs. Ingalls.
Caroline Ingalls: Hello Mr. Oleson.
Harriet Oleson: Oh. I guess you have to apologize for what happened yesterday at school.
Caroline Ingalls: I bring eggs Mrs. Oleson.
Harriet Oleson: Yes, of course, is asking too much. I would like to say a word Mrs. Ingalls. Your daughter, Laura, is a little too restless. And you should better keep an eye on. Start a fight in the school yard, shoving her girlfriends, and ...
Caroline Ingalls: Nellie apparently his own version of history. If you were going to ask the other children ...
Harriet Oleson: Browns are still four cents less a dozen. (She takes off the canvas and leave two white eggs.) There is none at all brown today.
Caroline Ingalls: Oh, my husband sells on the spot, where he worked for three cents more than you pay.
Harriet Oleson: But what ingratitude!
Caroline Ingalls (very calm and collected): Yes. I'm not stupid.
Harriet Oleson: But maybe they want to buy the white?
Caroline Ingalls: It's just that ... my husband said they would buy all of them. (She grabs his basket) Goodbye, Mrs. Oleson.
This follows.
Harriet Oleson: Oh no, Mrs. Ingalls. I ... I have a lot of work, and I do not have time to talk for a few cents, then uh, we'll take the brown too. And the price of white eggs.
Harriet back behind the counter. Caroline noticed a pretty blue patterned fabric white, goes to it, and the key. Harriet who sees, approaches her. In front of them stands Nels.
Harriet Oleson: If you want something for you Mrs. Ingalls, so I recommend this. This fabric is more your style.
Caroline Ingalls: Thank you Mrs. Oleson. But I prefer it.
Harriet Oleson: Well, well. In the countryside, it is necessary dresses that are very solid.
Caroline Ingalls: I bought the blue.
Harriet Oleson: Oh, but do not mistake this one.
Caroline Ingalls: And if I want to do? Usually leaves traders free to choose, Mrs. Oleson. So, I chose this one.
Harriet Oleson (on and off): But what manners!
Caroline Ingalls: I like the length of a dress, please.
Nels Oleson: Well, it's quite expensive, of course, but this is by far the most beautiful piece of fabric that lot. (The door closes, and Nels looks to see if his wife is not there.) And it will be even better on you, Mrs. Ingalls.
Caroline laughed.

The following scene takes place on the farm. All gathered around the table on which Caroline exposes her level fabric. Laura is about to touch.

Mary Ingalls (patting him on the hand): No, not the key: you're gonna get dirty. Do you understand?
Caroline Ingalls: I do not know what took me to spend so much money on myself. This is Mrs. Oleson that started it all, I suppose, with his thoughts. As if we should dress with old bags!
Laura Ingalls: I'm glad for you.
Mary Ingalls: Yeah, me too.
Charles Ingalls: Me too.
Caroline Ingalls: I still made a folly. So I ... I bring back, and Mr. Oleson reimburse me the money.
Charles Ingalls: Honey, why do you think the Lord is given to you this evil pout so pretty, so it is for you to have beautiful dresses?

Mary Ingalls: You'll be beautiful.
Laura Ingalls: Oh, yes. And wait a minute that people see you in the street, they will believe you descend from Heaven.
Charles Ingalls: And if they are not seen, they will soon be some.
Caroline Ingalls (excited): Oh, but what you're saying. Oh, but what are you saying here, all three?

Then she throws herself into their arms.

On the following image, the three girls and their mother leave the house, Caroline, a basket under his arm, Mary, business class, and Laura, the bucket lunch. Then we see Mary and Laura sat in the classroom. Mary writes quickly and fills his slate, while Laura thinks and writes slowly, looking with admiration all that Mary recorded.

Laura Ingalls (voice-over commenting on the password above): Mom picked up enough eggs to take to the village two or three times a week. He would tell us about her when she was a little girl. I then tried to make an effort of imagination, and I represent bare feet and face all smeared. But I could not. She was always Mom, and it was just fine, since the much loved as it was. At school, I found the arithmetic easy, but I liked especially reading. But then damn writing. I thought I'll never write big words as did Mary, even though Mom helped me at home.

The next scene begins with the entry of two seniors who continue to run the farm.

Laura Ingalls: Wait for me Mary, wait until I get to tell them.
Mary Ingalls: Mom! Mom!
Caroline Ingalls: What is it?
Laura Ingalls: Where is Dad?
Charles Ingalls (poking its head through a window of the barn): What's happening down there?
Laura Ingalls: There will be a day of visiting relatives to school ...
Mary Ingalls: And almost all the villagers will come. And you and Mom and all parents of all schoolchildren.
Laura Ingalls: And you will see that Mary and I are seated.
Mary Ingalls: And each student must write what the teacher called a test on what he wants and play it in front of everyone.
Laura Ingalls: And it will be next week. You montreras them your pretty dress, Mom. Must quickly go the start!
Charles Ingalls: Well, and you two begin to write your essay now!
Laura Ingalls: Yes Dad.
Mary Ingalls: Come on!
And both come into power in the house, when Laura stops.
Laura Ingalls: And you feel on Miss Beadle, perfume balm!
Then she returned, leaving Charles and Caroline for their respective tasks.

On the following picture, Caroline sews her dress, and Laura and Mary write to table, while Charles, in the rocking chair, rocking Carrie.

Laura Ingalls (in voiceover, commenting on the above passage): Mom, Mary and I had worked hard all week. But the days had passed far too quickly and we were already at the eve of the visit of parents. Mom had almost finished her dress, and Mary wrote his essay.

Mary Ingalls: Well, I finished. You know what I mean?
Caroline Ingalls: What sweetie?
Mary Ingalls: I mean Dad and adventures he had in the Prairie, with the wild beasts and Indians. And why we came here. And all the work

Vail made it to feed us. Is it interesting?
Caroline agrees with a nod.
Charles Ingalls: I think it will be fine. And what are you talking you, Laura?
Laura Ingalls: Me? Me, this is a surprise.
Charles Ingalls: Ah. It is your right. But he'll have to reveal your surprise everyone tomorrow morning. It is time for all three to go to sleep. And your father, for that matter. (He kisses her two elder sisters.) Carrie I sleep.
Mary Ingalls: You go Laura?
Laura Ingalls: In a minute.
Caroline gets up and walks alongside her daughter.
Caroline Ingalls: What is it dear? This is your test?
Laura Ingalls: It is not a test. That Mary is.
Caroline Ingalls: It is normal for it to do better than you. She is older than you, and she knows more words.
Laura Ingalls: Oh, I know a lot of words, Mom. But it remains in my head. And then I managed not to write them down as I would like. And all that I can write is of little words.
Caroline Ingalls: At your age, it is not known very long.
Laura Ingalls: Oh, I know you're just saying that to make me happy.
Caroline Ingalls: No, it's because it's the truth, I swear.
Laura Ingalls: Ma? If I tell you something only you, you would keep it a secret?
Caroline Ingalls: If you ask, yes, of course!
Laura Ingalls: I'm scared, you know. I may be alone with all these people standing before me. And I already know they will laugh at me.
Caroline Ingalls: No, honey, do not worry especially. Everything Miss Beadle requires you is that you to do your best. And time that you do your best, my dear, we will always be very proud of you.
Laura Ingalls: But they mocked us already when we were treated great snipe.
Caroline Ingalls: They just wanted to annoy you, and that was before I knew you.
Laura Ingalls: but they laughed anyway?
Caroline Ingalls: You have nothing to fear. (Clutching her daughter down.) You'll see.

The night is already well advanced when Charles wakes up and discovers that his wife is not at his side, and a lamp is lit on the table.

Charles Ingalls Caroline! Caroline!
She approaches.
Caroline Ingalls: Yes?
Charles Ingalls: What you got?
Caroline Ingalls: Nothing, everything is fine, darling. It's my fault, light woke you.
Charles Ingalls: No, it's nothing. But why are not you in bed? Come sleep.
Caroline Ingalls: I am, yes, as soon as I finish it. See you soon!

And she returns to work under the eye of Charles proud.

The next scene takes place in the morning. Charles is in the kitchen with Carrie and the girls are still up.

Charles Ingalls: Go up there, go down, it will cool. (Carrie A) Come on, sit down.
Girls down.
Mary Ingalls: Hello Daddy!
Charles Ingalls: Hello darling.
Laura Ingalls: Hello Dad.
Charles Ingalls: Hello darling. (Kissing Mary) Um, you're very beautiful this morning. (Then Laura) You too.
At this time, Caroline arrives in his room, holding two dresses in hand. When they perceive them, girls are at first, nailed up by surprise, before approaching it, smiling and touching.
Laura Ingalls: Mom! You used your fabric to make dresses for us both?
Caroline Ingalls: Yeah, so? My brown dress is in perfect condition. Hold! And I do not have to get up in front of all these people like you two.
Mary Ingalls: But we could do with our old dresses.
Laura Ingalls: Yeah, we would not be embarrassed.
Caroline Ingalls: Me, I would have bothered! You're still going to make me wait before you watch?
Mary Ingalls (rushing into the room with parents): I'll put mine right away.
Laura Ingalls (throwing herself into the arms of his mother): If you know that I love you Mom!
She will join Mary. Caroline then crosses the Charles looks.
Charles Ingalls: You're a damn good woman, you!
Carrie Ingalls: This is when I would have a pretty dress, too?
Charles Ingalls (laughing): You'll get your turn one.

The next scene takes place at the school. All residents, students and Miss Beadle are met. Willy Oleson is on stage and read his essay.

Willy Oleson: I've always wanted to ride since I was born. I like to ride more than going to school ... (The room laughs.) Plus going to school and that going to Mass on Sunday. (Harriet looks proudly) My Dad promised to buy me a real pony. He said to look in the city and find a pony. And I offer a real pony for my birthday!

Everyone clapped as Willy returns to his place.
Eva Beadle: Thanks Willy. Listen now Nellie Oleson duty.
It rises proudly admired by her mother and moves gracefully around the stage.
Nellie Oleson: "My my home." My home is the largest house in the village and surrounding areas. (Sandy Kennedy raises his hand) There are carpets in all rooms, rugs very expensive. (Miss Beadle beckoned him not, head) We have three different dishwashing services: one for everyday, one for Sunday and one for guests ... (The students giggle and the student again, even if the teacher always disapprove.) For important guests who will eat at home, but it has not been used yet. We have fabric curtains ... (Students laugh so much that Nellie should stop.) And six original paintings painted in oil. And I ... (Student fate, while others giggle again, which annoys Harriet.) And that is rare in the country, I have a room just for me, and Willy the same. All the furniture we have at home are valuable furniture. If I told you the price, you would not believe it, but my father says that it is wrong to spread his wealth, and to say what is there in the house. But I tell you that everything is still very expensive, and all that is in us is more expensive and prettier than everything in the village and surrounding areas.
All applaud, but only Harriet is really enthusiastic.
Eva Beadle: Thank you Nellie. Now we'll hear Laura Ingalls.
It rises timidly, and finds support in the Miss Beadle look and the wink that made him Charles.
Laura Ingalls: "My mother." My sister, Mary, you speak just now of our father. It will tell you how he took us in the West, and as he works hard on the farm, and I do not intend to take away the smallest merit by saying that Mom works almost as hard itself . She is always busy. She cooks, she sews, she cleans and takes care of everyone at home, even Dad. I remember once, long ago, I had a high fever. Mom stayed with me all night. I slept a little, but not all. Every time I opened my eyes, I saw her bending over me. She smiled at me and asked me a wet towel on his forehead. And even now that Mary and me we grew too fast, as Mom said, if we make the smallest abnormal noise at night, Mom gets up and climbs the ladder that leads to our bed. And she came to see if everything is okay. And sometimes, it is surely very tired, too, but you can not see anything. Her smile is the last thing I see at night before closing his eyes, and it is also the first thing I see in the morning when I woke up. She sells eggs from the farm to the village store, and she had saved enough to buy the fabric to make a new dress. And this morning, Mary and I saw that instead, she made dresses for both of us. That's because she loves us very much. (Caroline pulls out a handkerchief to wipe her tears.) That is how our Mother, and that's why we love it so much.
Everyone applauds.
Eva Beadle: Thank you Laura. And now we'll hear Sandy Kennedy.
Kenndey Sandy: I'll talk about my dog. This is the best dog in the world. He knows everything even swim ...

Thus ends the scene. On the following picture, students and people leave. Harriet, down the stairs with her children, followed by the Ingalls family and Nels.

Harriet Oleson: My dear, what you said was very good, but you, it was a bit short. You could talk about the price of the pony that you will buy.
Nels Oleson: You are a happy man Mr. Ingalls.
Charles Ingalls: Ah, thank you, Mr. Oleson. This is the only thing in the world we can be sure.
Harriet Oleson (off): Nels!
Nels Oleson: You're lucky. (A Caroline) Madame.
Meanwhile, Laura moved away from the group.
Mary Ingalls: Mom, Dad, what do you think? You liked my essay?
Caroline Ingalls: Yes. I think it was very successful darling!
Charles Ingalls: Ah, he gave me a hero. But it has nothing unpleasant.
Caroline and Mary laughed. Laura saw, in the distance, Caroline will join.
Caroline Ingalls Laura. What you said today was beautiful, and I will remember as long as I live. However, you did not write it all on your paper before?
Laura Ingalls: If I could, this is what I have written.
Caroline Ingalls: Yeah, I know. But you did not try to write it? Admit it.
Laura Ingalls: No, Mom.
Caroline bed sheet that gives him his daughter.
Laura Ingalls: It would be better to give Miss Beadle. (Caroline nods.) What do you think she will say?
Caroline Ingalls: I'm not Miss Beadle.
They come along with Charles and go to both Miss Beadle who clears the table.
Eva Beadle: Oh, Mrs. Ingalls! You and your husband, you must be very proud of your girls today.
Caroline Ingalls: Of course!
Eva Beadle (Laura) And I congratulate you. What you read in front of all these people was truly amazing.
Caroline Ingalls: Laura wants you to read it yourself lady.
Eva Beadle (sitting and typing test): Oh. Mom is nice. "She works hard. She cooks. Sews it." Yes. Laura has made tremendous progress in writing. His spelling has improved a lot. Calligraphy but leaves a little to be desired. With a little time and effort, she wrote very soon.
Caroline Ingalls: Thank you Miss.

The Ingalls emerge.

Then we see them walking on the village road that leads to the farm.

Laura Ingalls (in voiceover, commenting on the above passage): Mom took the sheet of Mary and mine too. She said she would put them in the trunk, where she kept her schoolbooks, and her wedding dress. And all the things she loved. We were very proud that she keeps in memory. But I knew that with or without paper, none of us forget that day. Ever.

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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