Le grand amour de Johnny Johnson
Début de générique
Une cariolle tirée par un cheval passe près de l'école de Walnut Grove. Deux personnes en descendent. Alors que l'on entend les enfants jouer et rire devant l'école. Laura est intéressée par un garçon qui joue au lasso avec une petite corde. Comme Laura ne s'intéresse plus vraiment au jeu qu'elle jouait un petit garçon l'interpelle.
Le garçon : Et Laura ! (Il la prend par l'épaule). Laura vient là ! J'tai choisit avec nous!
Un autre garçon : Oh! Et moi?
Encore un autre garçon : Toi? T'es trop gros ! (en le poussant et en lui prenant sa casquette). S'ensuit une course poursuite du garçon pour la récupérer, mais celle-ci est arrêtée par la cloche de l'école que Melle Beadle vient de faire retentir. Tous les enfants rentrent à l'intérieur. Laura et Johnny sont les deux seuls à n'être pas encore rentrés.
Johnny Johnson (à Laura) : Salut !
Laura : Salut ! ça m'a donné soif de courir.
Johnny : Tu sais, tu cours rûdement vite pour une fille ! (Il rentre à son tour dans l'école)
La scène suivante, les enfants sont assis sur les bancs de l'école alors que Johnny est debout, face au bureau de Mlle Beadle.
Mlle Beadle : Alors tu t'appelles Johnson et quel est ton prénom?
Johnny : C'est Johnny, Madame!
Mlle Beadle : Johnny, d'accord! (Elle écrit dans le registre)
Laura (voix-off) : Il s'appelait Johnny Johnson. Je savais bien qu'il devait ressentir en ce moment, debout, tout seul devant les autres qui le regardaient. Il devait être encore plus mal à l'aise que Marie et moi le premier jour où l'on était venu à l'école parce qu'il était seul.
Mlle Beadle : Tiens, prend ce livre Johnny ! Et regarde le premier chapitre. (Elle lui tend le livre)
Johnny : Merci ! (en le prenant)
Willie Olson : Est-ce qu'il a l'air d'être idiot cet espèce d'échalote?
Laura : Chuuut !!
Mlle Beadle (à Johnny) : Bon et bien, tu n'as quà t'asseoir là, juste devant.
Johnny : D'accord ! (Il s'assied)
Le gamin qui est assit à côté de lui lui fait une grimace et Johnny semble un peu désabusé.
Mlle Beadle : Aujourd'hui, nous allons faire de la lecture. Patrick, c'est toi qui va commencer, s'il te plaît.
Laura n'arrête pas de regarder Johnny. Patrick se lève et vient se placer devant l'estrade.
Mlle Beadle : Tiens, lit nous ça !
Patrick : Près des océans ou des rivières, des prairies ou des bois, les oiseaux sauvages doivent penser à leur progéniture. Ils cherchent un endroit qui pourra leur servir de nid. Ils leur arrivent même d'utiliser un nid abandonné. Mais plus généralement, ils le construisent et il faut voir avec quelle tendresse ils le préparent. Quand vous en trouverez un, gardez-le et admirez-le et laissez dedans les oeufs qu'il abrite.
Mlle Beadle : C'est très bien Patrick ! Tu as fait de très gros progrès.
Patrick : Merci Madame! (Il retourne à sa place)
Mlle Beadle : Laura, c'est à toi !
Laura est sous le charme de Johnny et n'entend pas Mlle Beadle.
Mlle Beadle : Laura?
Marie : T'as pas entendu Mlle Beadle? Tu dors ou quoi?
Laura se lève finalement.
Mlle Beadle : Tu prends là, comme lui.
Laura : Près des océans ou des rivières, des prairies ou des bois, les oiseaux sauvages doivent penser à leur progéniture. Ils cherchent un endroit qui pourra leur servir de nid. Il leur arrive même d'utiliser un nid abandonné mais plis généralement, ils le construisent et il faut voir avec quelle tendresse ils le préparent. Quand vous en trouverez un, regardez-le et admirez-le mais laissez dedans les oeufs qu'il abrite. (Elle est tout sourire en regardant Johnny)
Mlle Beadle : C'est excellent Laura !
La scène suivante, l'école est finie. Marie et Laura reprennent le chemin de la maison.
Marie (à Laura) : Dépêche-toi tu veux ! Mais qu'est-ce que tu as aujourd'hui?
Laura : J'suis fatiguée.
Marie : J't'avais bien dit de pas t'amuser comme un garçon manqué. Où tu vas encore?
Laura : J'veux voir s'il y a de nouvelles initiales sur l'arbre aux amoureux.
Marie : Tu crois à ça? Gravé son nom sur un arbre c'est complètement idiot, ça m'rendrait furieuse qu'un garçon mette mes initiales là-dessus. Allez viens, on a du travail à faire à la maison.
Laura : J'ai un caillou dans ma chaussure. Mais c'est Johnny Johnson ! (Elle se relève en allant vers lui) J'savais pas que tu habitais vers chez nous.
Johnny : Oui, euh...Je suis la route jusque devant chez les Harffer.
Laura : Nous, on va plus loin ! On fera la route ensemble.
Marie : Pt-être qui veut pas !
Laura : ça c'est ma soeur Marie.
Johnny : Salut ! ça va?
Laura : J'suis prête, allez, en route !
Johnny : D'accord !
Sur le chemin, Johnny et Laura sont ensemble suivit de Marie à une dizaine de mètres.
Laura : J'ai encore jamais vu un garçon se servir aussi bien d'un lassa que toi. (Il rit)
Johnny :Oh ! Tu sais, j'ai tous le temps de m'exercer quand je conduis les bêtes au pâturage.
Laura : Et tu réussis en te servant que d'ça? Une corde seulement? (Il rit)
Elle se tourne vers Marie qui suit toujours.
Johnny : Oh ! Bien sûre que non. J'ai aussi un grand bâton pour les faire marcher droit.
Laura : Alors, c'est comme notre maîtresse quand elle tape sur un garçon avec sa règle. (Il rit)
Johnny (Il s'adresse à Marie) : Tu sais, Mlle Beadle à l'air d'être très gentille. Elle m'a dit qu'elle m'aiderait tant qu'elle pourrait. Il faut que je ratrappe tout mon retard sur les autres.
Marie : Ah ! ça oui, elle t'aidera. Et si tu fais bien tout ce qu'elle te dit, tu en sauras très vite autant que tous les autres.
Johnny : Ah oui ! Pas autant que toi, je suppose. Tu as répondu juste à toutes les questions aujourd'hui. Tu dois sûrement beaucoup travailler
Laura : Maman lui a beaucoup appris avant qu'elle commence l'école. Notre mère était institutrice avant.
Marie : Et moi, j'espère le devenir.
Johnny : Bien ! Toi tu peux avoir de l'ambition, alors que moi ma tête bouillonnne de toutes les nouvelles choses que j'ai entendu aujourd'hui.
Laura ramasse un caillou.
Laura : On va jouer au meilleur lanceur de pierre.
Johnny : D'accord ! Allez, vas-y !
Laura : Alors, je vise l'arbre juste là ! (Elle lance la pierre qui touche le tronc de l'arbre)
Johnny : Ah ah ah ! Tu l'as eu dis donc! Tu es adroite. A toi, Marie ! (Il ramasse un caillou et le donne à Marie). Tiens, à ton tour !
Marie : Oh ! J'aime pas trop lancer des pierres.
Johnny : Rooh ! C'est facile ! Et tu peux pas aimer ça si tu ne fais pas de progrès. Alors vas-y, essaye de toucher cet arbre. (Marie prend la pierre et la lance doucement)
Johnny : C'est pas mal, Marie. Pas mal du tout. Mais il faudrait que tu lances un peu plus fort et surtout, il faut garder le bras tendu.
Laura (jalouse) : Allez, viens Marie, on avait du travail à faire, j'croyais !
Elle continue sur le chemin, suivie de Marie et Johnny.
La scène suivante, toute la famille Ingalls est dans la maison. Charles joue du violon tandis que les filles dansent et que Caroline est en train de coudre dans la rocking chair. Quand soudain Charles arrête de jouer.
Carrie : Oh ! Mais non ! Joue encore papa.
Caroline : Non, pour toi, c'est l'heure d'aller dormir.
Laura : Oh, oui ! Vas-y, joue un p'tit peu s'il te plaît !
Charles : Je me dois à mon public. Je vais jouer quelque chose pour aider Carrie à dormir.
Dans la chambre de Carrie, Caroline rit.
Caroline : Oh, Carrie, allez, arrête de gesticuler.
Laura (va vers sa mère) : Maman?
Caroline : Hm !
Laura : Tu voudrais pas m'dire comment ça c'est passé, il y a longtemps, quand toi et papa vous vous êtes connu ?
Caroline : Oh ! Je n'sais pas si j'm'en souviendrais, c'est une vieille histoire.
Laura : Non, c'est pas vrai ! (Caroline rit) Tu l'as su immédiatement qu'tu l'aimais ?
Caroline : Oui, tout de suite.
Laura : Et lui aussi ?
Caroline : Lui seul peut le dire. Ton père n'avait rien de ces beaux parleurs qui plaisent tant aux filles, et il ne disait pas un mot. J'avais jamais vu quelqu'un d'aussi timide.
Laura : Comment tu as fait pour savoir alors?
Caroline : Eh bien, j'me suis dit que pour savoir ce qu'il pensait vraiment, je devais le bousculer et alors qu'à cette époque c'était très effronté pour une fille de lancer ce genre d'invitation, je lui ai demandé s'il voulait bien venir à un pique-nique.
Laura : Et qu'est-ce qu'il a dit ?
Caroline : Il a dit: " je verrai si j'ai l'temps !" J'avais souhaité une autre réponse, comme tu dois le penser. Et à ce pique-nique, nous nous sommes rendu compte de notre complicité d'esprit.
Laura : Qu'est-ce que ça veut dire la complicité?
Caroline : Eh bien, comment te dire ça? (Le violon s'est arrêté de jouer) C'est quand on sait c'que pense l'autre sans avoir à parler pour se comprendre. Bonsoir, chérie ! (Elles s'embrassent) Dors bien !
Laura : Bonsoir, Carrie !
Carrie : Bonsoir !
La scène suivante, Laura et Marie sont dans leur lit.
Laura : Marie ?
Marie : Laisse-moi tranquille, je dors.
Laura : Comment tu l'trouves Johnny Johnson?
Marie : Je l'trouves pas très intéressant.
Laura : Il sait très bien manier un lasso.
Marie : Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse?
Laura : Il est aussi gentil que papa.
Marie : Tu es complètement folle de l'comparer à papa.
Laura : Reconnaît que c'est quand même le garçon le mieux de toute l'école.
Marie : Oh, tu sais, il y a aucun mal à ça. Essaye de dormir, il est tard.
Laura : Toute à l'heure, il faut que j'aille voir d'abord.
Elle sort du lit et rejoint son papa entrain de fumer une pipe à l'extérieur de la maison.
Charles : Qu'est-ce que tu fais là à une pareille, toi?
Laura : J'avais envie d'aller boire papa.
Charles : Ah bon, alors ça va !
Laura (en s'approchant de lui) : Papa, tu t'rappelles peut-être la fois où maman t'a invité à un pique-nique? Qu'est-ce que tu t'es dit ?
Charles : Qui est-ce qui t'a parlé de ça ?
Laura : C'est maman qui en a parlé.
Charles : Alors, elle t'a raconté tout ça !
Laura : Hm hm ! Qu'est-ce que tu t'es dit ?
Charles : Ah ! Tu promets de rien dire?
Laura : Ah ça ! J'peux l'jurer !
Charles : Je m'suis dit que ta pauvre mère risquait de mourir le coeur brisé si je lui refusait, alors j'ai accepté tout en espérant qu'elle était bonne cuisinière.
Laura : Tu racontes des histoires.
Charles : Oh, pas du tout ! Le plus sûr chemin pour arriver au coeur d'un homme passe par son estomac. Tiens, une étoile filante ! (en regardant au ciel)
Laura : Oh, j'lai manqué !
Charles : Alors, écoute-moi ! Comme je n'ai rien à demander, je te donne mon voeu.
Laura : Pour que ça marche, il faudrait que j'ai vu l'étoile.
Charles : Ah, je l'ai vue, j'ai le droit de te laisser mon voeu.
Laura ferme les yeux très fort
Charles : Oh là ! Dis donc si tu fermes les yeux aussi fort, c'est sûrement très important. (Elle les réouvre) ça y est ?
Laura : Hm hm !
Charles : Très bien, alors va boire !
Laura : Mais j'ai plus soif du tout maintenant, papa.
Charles : Bon, alors retournes vite dormir.
Laura : Oh, papa, je t'aime tu sais ! (Elle passe les bras autour de son cou et l'embrasse)
Charles : Moi, aussi je t'aime ! Allez, fait de beaux rêves.
Laura : Toi aussi 'pa !
Elle retourne à l'intérieur de la maison en donnant au passage une caresse à Jackqui se trouve sur le palier.
La scène suivante, on se retrouve à l'école. Nelly, Christie et Marie sont devant l'estrade et essyent de répondre aux questions de Mlle Beadle.
Mlle Beadle : Christie, ton mot est museau.
Christie : Museau, M.U.Z.E.A.U. Museau.
Mlle Beadle : Je suis désolée, c'est faux ! Marie ?
Marie : Museau, M.U.S.E.A.U, museau.
Mlle Beadle : Bravo ! A toi Nelly, ton mot est abhorrer.
Nelly : Abhorrer, A.B.H.O.R.E.R, abhorrer.
Mlle Beadle : Non pas de chance Nelly, c'est faux ! Marie ? (Nelly retourne à sa place)
Marie : Abhorrer, A.B.H.O. 2 R.E.R, abhorrer.
Mlle Beadle : C'est exact ! Et ça fait de toi la gagnante de la semaine. (Quelques applaudissements d'élèves se font entendre. Sauf Nelly et son frère qui n'applaudissent pas)
Mlle Beadle : Nous avons trois minutes d'avance, ce soir. Je crois que je vais vous laisser partir.
Des exclamations de joie se font entendre.
Mlle Beadle : Je vous souhaite un bon dimanche à tous, mais n'oubliez surtout pas de faire vos devoirs. Johnny?
Alors que tous les élèves quittent la classe, Laura reste à sa place.
Johnny : Oui, Madame !
Mlle Beadle : Ce n'est pas à toi d'effacer le tableau par hasard ?
Johnny : Ah oui, Madame!
Mlle Beadle regarde Laura qui n'a pas bougé de son siège.
Mlle Beadle : Laura ? Est-ce que tu veux rester pour me parler en particulier?
Laura : Oh ! Euh... ! J'ai....non, j'voulais juste dire que,....que j'espère que vous aussi vous vous amuserez.
Mlle Beadle (en lui souriant) : Merci Laura !
Laura rejoint Marie à l'extérieur.
Laura : Attend une minute Marie !
Marie : Qu'est-ce qui a ?
Laura : J'me rappelle que j'ai laissé mon crayon sur le banc.
Marie : Ah ! C'est malin ! Où est-ce que tu as la tête ces derniers temps ? Allez, j'vais avec toi !
Laura : Non, non, c'est pas la peine ! J'en ai pour une seconde. Attend-moi là !
Laura court vers l'école tandis que Marie s'assied sur une grosse pierre et ouvre un livre.
La scène suivante, Mlle Beadle est en train d'écrire à son bureau. Elle lève les yeux en voyant entrer Laura en courant, tandis que Johnny efface toujours le tableau noir.
Laura : On fait un pique-nique au grand lac demain, la pêche y est très bonne, alors on t'y attend et de bonne heure.
Laura repart aussi vite. Johhny, surpris, regarde Mlle Beadle qui sourit. Une fois dehors, Laura s'arrête subitement!
Laura : Oh !
Puis, refait à nouveau demi-tour et se redirige vers l'école. Sur le pas de laporte, alors que Johnny termine le nettoyage du tableau.
Laura : T'inquiète pas, j'suis une bonne cuisinière. Tu vas venir où non ?
Johnny (en lui souriant) : Je verrai si j'ai l'temps.
Laura (en ressortant) : C'est ce qu'à dit papa !
On se retrouve à la maison de Ingalls. Caroline travaille aux fleurs qui sont à l'extérieur. Charles arrive soudainement par derrière et l'embrasse, alors que Caroline pousse un cri de surprise.
Caroline : Chéri, tu m'as fait arracher une fleur en m'embrassant comme ça.
Charles : Tu vas être contente et je crois qu'une femme embrassée par son mari doit lui rendre son baiser.
Caroline : Oh, tu crois ?
Charles : Ah, oui ! C'est la moindre des choses.
Ils s'embrassent de nouveau. On entend Jack aboyer. Caroline et Charles regardent dans cette direction et voyent Laura et Marie s'en revenir de l'école.
Laura : Bonsoir Jack ! Oh, papa, merci. (Elle le set de toutes ses forces)
Charles : Il y a pas de quoi chérie, mais pourquoi ?
Laura : Pour le voeu qui s'est réalisé.
Charles (à Caroline) : Faut pas grand chose pour la rendre heureuse.
Un peu plus tard, à l'intérieur de la maison.
Charles : J'en profiterai pour aller faire remplir le bidon de pétrole.
Caroline : Oui ! Et il faut aussi des haricots pour la semaine.
Charles : Ah ! hm !
Caroline : De la farine, du sel, du thé et...et une boîte de gros sucre.
Laura descend de sa chambre avec le balai, tandis que Marie continue de faire la vaisselle.
Laura : J'ai fini maman !
Caroline : Tu m'dis ça pour t'en aller ou tu as bien balayé ?
Laura : J'ai tout nettoyé. J'ai trouvé le ruban que j'avais perdu, il était loin sous le lit, juste à côté du mur.
Charles : Ouais ! Ben ça, ça m'étonne pas !
Laura : Alors, j'ai l'droit d'emporter des gâteaux ?
Caroline : Bien sûr !
Charles : Tu m'as l'air très pressée ce matin, toi ?
Laura : J'ai dit que la pêche est meilleur le matin.
Charles : Tu vas te servir de gâteaux pour apâter les poissons ?
Laura : Ah, bien sûr que non ! J'ramasserai des vers.
Charles : Et tu vas manger tout ça toute seule ?
Laura : Ben oui ! Tu sais, la pêche me donne très faim. Au revoir maman, au revoir papa ! (Elle ouvre la porte et sort)
Charles: Fais bien attention ! Et si fermais ta porte ! (Laura revient fermer la porte)
La scène suivante, Laura attend au bord du lac en compagnie de Jack.
Johnny : Oh hey Laura !
Laura : Bonjour ! T'es en retard !
Johnny : Salut !
Laura : Lui, c'est Jack !
Johnny : Bonjour Jack ! Bonjour mon chien ! Il a l'air gentil. Mon père a dû aller en ville et j'ai beaucoup de travail.
Laura : Ah ça fait rien ! ça m'a permit de trouver tout plein de vers.
Johnny : Excellente idée ! Oh, Marie est repartie déjà ?
Laura : Non, elle a préférée rester à la maison à travailler son arithmétique.
Johnny : Je comprends alors pourquoi elle est aussi forte. Et j'parie avec toi qu'elle aura le premier prix à la fin de l'année.
Laura : Allez, il faut commencer si on veut de belles prises.
Johnny : Oh, dis donc, encore un ! (Ils viennent d'attraper un poisson) Oh, bon sang ! Qu'est-ce -que tu es forte Laura, c'est le plus gros de la journée.