203-UN BANQUIER.
Générique de début.
Au village.
Lars Hanson et Charles construisent un nouveau bâtiment. Il s’agit d’une banque pour Ebenezer Sprague le nouveau banquier, qui semble être quelqu’un de plutôt désagréable.
Chez les Ingalls.
Le soir, pendant que Mary et Laura font leurs devoirs, Charles annonce à Caroline qu’il compte s’agrandir grâce à un prêt fait à la banque, même s’il est généralement opposé aux emprunts.
Au village.
Un homme arrive et entre dans la nouvelle banque où Charles termine de clouer des planches. Il s’agit de Monsieur Sprague, qui inspecte minutieusement le bâtiment. Bien que les deux hommes n’aient qu’une demi-heure de retard dans les travaux, il décide de leur enlever un jour de salaire. Ils doivent également décharger ses affaires.
Avant de repartir, Charles lui propose de venir dîner chez lui. Mais Monsieur Sprague refuse, pensant qu’il le fait par intérêt. Il préfère donc se débrouiller par lui-même.
Chez les Ingalls.
Caroline se plaint auprès de son mari : les enfants de l’école n’ont pas tous des livres scolaires, ce qui nuit à leur instruction. Mais son mari ne l’écoute pas. Caroline en déduit qu’il pense encore au banquier et à son comportement étonnant : Charles ne voulait-il pas seulement l’inviter ? Une fois la lampe éteinte, Charles est sur le point d’avouer que l’invitation était peut-être faite par intérêt, mais Caroline, qui l’a deviné, le dit avant qu’il n’ait pu prononcer le moindre mot.
Au village.
Le lendemain, les Ingalls arrivent en chariot. Caroline va déposer ses œufs, et Charles va à la banque.
Chez les Oleson.
Pendant qu’elle compte les œufs, Harriet exprime sa compassion pour le banquier. Elle sait ce que c’est de vivre parmi des fermiers quand on vient d’une famille d’un rang supérieur, puisque c’est son cas. Elle termine en disant qu’elle pense donc l’inviter pour le dîner.
Caroline annonce qu’elle va rejoindre son mari à la banque et Harriet, qui avait aussi prévu d’y aller, décide de l’accompagner.
A la banque.
Malgré ses terres, Monsieur Sprague ne veut pas accorder de prêt à Monsieur Ingalls, dont les récoltes ne constituent pas de garantie.
Arrive alors Harriet qui les interrompt. Elle se présente à Monsieur Sprague comme étant son égale : une citadine ayant reçu éducation et instruction. Mais celui-ci lui apprend qu’il est un fils de fermiers qui a quitté l’école à l’âge de douze ans et qui déteste les villes. La commerçante repart, vexée et choquée.
Quant à Charles Monsieur Sprague lui demande de revenir le voir : il doit étudier sa situation avant de lui accorder ou non le prêt.
Sur un chemin.
Caroline est choquée par le comportement de Sprague, même si elle a apprécié sa façon de rabrouer Madame Oleson. Charles pense que personne, quel que soit son rang, n’obtiendra rien de lui.
Au village.
Un client s’approche pour déposer son argent sur un compte. Mais Monsieur Sprague refuse de lui ouvrir car c’est l’heure de fermeture.
Madame Oleson balaie son perron, une charlotte rose sur la tête. Quand elle voit passer le banquier, elle enlève sa charlotte et le salue mais il ne lui répond pas. Nels, qui sort à ce moment, lui demande quand Sprague viendra dîner. Harriet s’insurge : comment pourrait-elle inviter un paysan à sa table ? Puis elle lui donne son balai pour qu'il termine.
Chez les Ingalls.
Laura s’empresse de finir de balayer pour aller pêcher. Elle propose à Mary de l’accompagner. Mais elle refuse et préfère travailler les problèmes d'arithmétique facultatifs. Caroline demande à Laura pourquoi elle ne les fait pas. La fillette répond qu’ils servent à rendre les élèves studieux encore plus intelligents, mais elle, elle préfère le devenir grâce aux poissons qu’elle ramènera et mangera.
Dans la nature.
Laura part pêcher avec Jack, qui se met à aboyer après le cheval d’une carriole, qui s’emballe et emmène son propriétaire, après une longue course, dans le feuillage d’un arbre. Laura arrive et Monsieur Sprague lui annonce son intention d’aller s’en plaindre auprès du shérif. Laura lui apprend qu’il n’y en a pas. L’homme repart.
Au bord d’un étang.
Quand Laura arrive près de l’étang pour pêcher, elle y découvre Ebenezer Sprague. Elle va lui parler mais il lui demande de s’éloigner.
Alors qu’Ebenezer n’attrape aucun poisson, Laura en pêche plusieurs. Elle lui propose son appât mais il refuse. Avant de repartir, elle lui propose une nouvelle fois ses boulettes de mie de pain, mais il décline encore l’offre : il a lu de nombreux manuels sur la pêche et a le meilleur appât possible.
A l’école.
Une réunion se tient, dirigée par Mademoiselle Beadle. Harriet et une autre mère pensent que c’est aux parents de réunir l’argent nécessaire à l’instruction de leurs enfants et qu’ils ne méritent pas d’aides s’ils ne veulent pas s’y investir. Mais Mademoiselle Beadle s’y oppose : les enfants sont l’avenir d’un pays ; tout le monde est concerné et ils ne devraient être pénalisés faute de moyens financiers. Caroline suggère de faire une quête. L’instructrice répartit les secteurs.
A la sortie de la réunion, Caroline parle avec Mademoiselle Beadle. Elles sont interrompues par Harriet qui souhaite parler à Madame Ingalls. Elle la prie de se charger de demander de l’argent à Monsieur Sprague, bien que ce ne soit pas son secteur car elle pense être dans l’impossibilité de le faire elle-même puisque tous deux deviendront des partenaires financiers. Mais elle se perd dans ses explications et part, Caroline ayant accepté.
A la banque.
Caroline, qui admire le travail fait par Charles le dit à Monsieur Sprague qui pense qu’elle a été envoyée pour le convaincre d’accorder le prêt Elle lui apprend alors qu’elle vient au sujet d’une quête pour les manuels des élèves. Mais l’homme refuse de donner quoi que ce soit : son rôle est de faire tourner la banque et non de faire l’aumône. Caroline repart.
Au bord d’un étang.
Laura arrive avec sa canne à pêche et retrouve le même homme : elle constate qu’il a décidé de tester sa place pour avoir plus de chances d’attraper des poissons. Cependant il n’attrape toujours rien, alors que Laura, dès son arrivée en a. Elle s’approche de lui et lui fait tester un de ses appâts. La canne à pêche est à peine dans l’eau que déjà mord un poisson.
Dans un pré.
Laura est dans la carriole de Monsieur Sprague qui lui raconte une mésaventure qu’il a eue lors d’une partie de pêche en bateau. Laura descend et salue son ami. Tous deux s’excusent pour leur différend du premier jour et Laura lui demande de venir pêcher le lendemain. Il accepte à condition qu’elle apporte des mies de pain.
Chez les Ingalls.
Le soir, Laura raconte l’histoire de son nouvel ami, dont elle vante la gentillesse. Caroline déclare alors que ce serait bien si Monsieur Sprague pouvait prendre exemple sur lui. Elle raconte alors sa rencontre désastreuse du matin. Charles lui conseille de ne plus retourner à la banque.
Dans la forêt.
En revenant de l’école, les filles Ingalls discutent : Mademoiselle Beadle s’est plainte du manque don. Comme Monsieur Sprague, « l’homme le plus riche du village » a refusé de donner de l’argent, les autres habitants n’ont rien voulu donner non plus.
Au bord de l’étang.
Laura raconte cette histoire à son ami et se plaint du banquier. Son ami défend le banquier. Puis ils parlent de lecture, et notamment de Ralph Waldo Emmerson, le poète préféré de Laura.
Dans un pré.
Laura propose à son ami de venir manger. Mais il refuse. Elle lui demande s’il a de la famille actuellement. Laura lui conseille de pêcher moins, et de faire la cour à des femmes aussi âgées que lui pour en avoir une.
Au village.
En sortant de l’école, Laura salue son ami. Nellie qui la voit faire lui demande d’arrêter car c’est l’homme le plus méchant du village : le banquier. Laura reste muette face à cette découverte.
Au bord de l’étang.
Laura arrive et demande à Monsieur Sprague pourquoi il n’a jamais révélé son nom. Il réplique en disant qu’il ne connaît pas non plus le nom de la fillette. Lorsque Laura le lui donne, il pense que c’est Charles qui l’a envoyée pour obtenir son prêt. La fille Ingalls dément, et lui apprend qu’elle ne voulait qu’une chose : avoir un ami qui aime autant la pêche qu’elle. Elle repart au bord des larmes.
Chez les Ingalls.
Alors que les filles sont déjà couchées, Charles monte parler à Laura qui pleure. Charles la réconforte en disant qu’elle ne doit pas se tracasser : Monsieur Sprague n’a pas d’ami(e)s car il est persuadé que tout le monde lui parle par intérêt. Il redescend.
Caroline est horrifiée : comment un adulte peut-il se comporter comme il l’a fait avec une enfant comme Laura ? Charles a l’intention d’aller lui parler le lendemain.
A la banque.
Une fois le client précédent sorti, Charles entre pour parler au banquier. Ce dernier pense qu’il s’agit du prêt, mais Charles souhaite aborder le sujet de Laura. Quoique pense Ebenezer, Laura ne le connaissait pas et elle recherchait juste de l’amitié. Le banquier déclare qu’il n’en a pas besoin. Charles repart.
Le soir, seul chez lui, le banquier réfléchit devant une tasse de café.
A l’école.
L’institutrice donne les devoirs à faire. Elle est interrompue par l’arrivée de deux hommes qui apportent une caisse. Une fois ouverte, ils y découvrent des livres scolaires, et des recueils de poèmes, notamment celui de Ralph Waldo Emmerson. Tous se demandent qui les a envoyés. Mais Laura a compris et se précipite hors de l’école.
Au bord de l’étang.
Laura arrive en courant et y trouve Monsieur Sprague qui a déjà beaucoup de poissons. Elle le remercie pour les livres et l’invite à partager ses poissons.
Chez les Ingalls
Le soir, Ebenezer annonce à Charles qu’il a son prêt Tous dînent ensemble.
Générique de fin.
