001-LA GENESE – TELEFILM PILOTE
A Pepin (Wisconsin)
En voix-off, Laura explique les raisons de leur départ, qu’elle racontera un jour si elle écrit un journal : face à l’afflux d’habitants et au manque de nourriture, il leur fallait partir. Dans la neige, Charles prépare son chariot, pendant que Caroline et les filles disent au revoir à leurs parents, qu’ils ne reverront peut-être pas. Les filles s’installent sous la bâche, avec des couvertures. Caroline prend Carrie sur ses genoux et la couvre. Enfin, tous partent. Laura se réjouit du voyage. Jack suit le chariot.
Générique de début
Dans les prés
Le chariot roule au gré de la météo, tantôt sous le soleil, tantôt sous la pluie et l’orage, ce qui oblige les Ingalls à manger dans le chariot. Lors des arrêts, les filles aident leur père à faire des réserves de bois, et Charles ferrent les chevaux. Les journées et les nuits s’enchaînent.
Chez un marchand de chevaux
Charles échange ses deux chevaux, contre deux autres, plus robustes, ce que regrette Laura. Caroline profite de cette pause pour faire une lessive. Mary souhaite appeler un des chevaux Patty, mais Laura qui observe le cheval, fait remarquer qu’il vaut mieux l’appeler Pat, ce qui choque Caroline. Enfin, ils repartent pour le Kansas.
Au bord d’une rivière
Les Ingalls doivent traverser une rivière, dont le courant inquiète Caroline. Charles la rassure. Jack les suit, hors du chariot. Mais les chevaux ont trop peur : Charles décide de plonger pour les aider, mais manque de se noyer. Ils parviennent enfin de l’autre côté de la rivière. Epuisé, Charles s’allonge, et Caroline se jette dans ses bras. Laura fait remarquer que Jack n’est pas là. Son père part à sa recherche. Il demande aux filles de préparer le campement.
Il fait nuit et Charles n’est toujours pas de retour. Les filles et Caroline sont assises au bord du feu. Finalement, il revient, sans le chien, et se monstre brusque avec Laura, qui lui parle de Jack.
Dans les prés
Laura marche à côté du chariot, sans chapeau, sous un soleil de plomb. Caroline lui conseille de remonter dans le chariot, ou de remettre son chapeau, mais Charles lui conseille de la laisser seule, car elle est triste.
Près du chariot
Caroline couche Mary et Carrie. Quand elle sort, elle voit Laura assise sous le chariot et va rejoindre Charles. Elle lui demande quand ils s’installeront : cela fait déjà quatre jours qu’ils sont dans le Kansas. Charles espère avoir la terre que leur promet leur gouvernement, pour pouvoir semer et récolter le grain qui lui revient. Ils sont interrompus par Laura qui leur dit avoir entendu du bruit dans un buisson. Il s’agit de Jack ! Tous sont heureux de le revoir et admiratifs.
Plus tard, Charles joue du violon, au bord du feu, sous le regard de Laura, qui demande à lui parler Elle lui présente ses excuses : elle a cru que Charles n’était pas affecté par la disparition de Jack, mais son père lui assure qu’il a tenté de cacher sa peine, et sa honte de ne pas avoir pensé à le mettre dans le chariot.
Dans les prés
Caroline appelle sa famille pour le petit déjeuner. Charles leur apprend qu’ils sont à deux jours d’Independence. Caroline se réjouit d’y arriver, mais Charles, irrité, lui affirme qu’ils n’y iront pas. Il s’éloigne, avant de les appeler : il a trouvé la terre idéale, avec beaucoup d’eau. Ils sont enfin arrivés chez eux.
Chez les Ingalls
Charles délimite la maison par des pierres. Puis Charles et Caroline commencent à la construire. La construction progresse rapidement, mais Caroline manque de s’assommer, trop fatiguée. Charles lui présente ses excuses : il commence à regretter son départ qui l’a séparée de sa maison et de sa famille : Caroline le rassure. Sa maison est là où se lui et ses filles trouvent.
Un jour, Charles revient en chariot. Il annonce à sa femme et à ses filles qu’il a trouvé un voisin, qui s’appelle Edwards et est célibataire. Il viendra les aider, le lendemain, à construire la maison. Charles assure qu’il plaira à Caroline qui n’en doute pas.
La scène suivante s’ouvre sur un homme qui crache, sous les yeux admiratifs de Laura, à qui il apprend à cracher. Caroline désapprouve ce comportement.
Le soir, au bord du feu, Caroline se plaint de Monsieur Edwards auprès de Charles. Elle lui promet qu’elle sera polie avec lui, mais pas amicale.
Le lendemain, Charles et Isaïah affirment à Caroline que la maison aura un toit le jour suivant. Elle s’en réjouit et comprend, par un regard de Charles, qu’elle doit inviter Monsieur Edwards à dîner avec eux, ce qu’il accepte.
Au bord du feu, Charles joue du violon. Les filles dansent avec Monsieur Edwards. Caroline finit par envoyer les filles au lit, malgré leurs protestations. Isaïah remercie Carline pour le dîner, et s’en va en chantant, accompagné par le violon de Charles.
Le lendemain, Charles installe la bâche du chariot sous les poutres, pendant que Caroline balaie le sol, sans plancher, sous son regard interloqué. Il la rejoint. Le ton monte entre les deux époux. Ils finissent par se réconcilier, et Charles, qui fait remarquer à Caroline qu’ils sont seuls, commence à l’embrasser, quand déboulent les filles.
Charles revient après avoir vu les chevaux. Laura lui demande comment va Patty qui s’apprête à mettre bas. Ils finissent par parler des Indiens : Caroline et Mary espèrent n’en voir jamais. Le cri de loups les interrompt. Caroline recommande à Charles de se dépêcher de construire une écurie, avant que les chevaux ne meurent.
Le lendemain, Isaïah raconte à Laura comment il a triomphé d’un ours par son odeur. Puis, il va aider Charles à finir l’écurie.
Le soir, dans l’écurie, Caroline et Charles aident Patty à mettre bas. Le lendemain, Laura découvre son petit, émerveillée.
Charles se prépare pour partir à la chasse.
Dans les bois
Charles est sur son cheval, quand soudain débarque une meute de loup. S’engage une course-poursuite. Il finit par leur laisser la totalité de sa chasse.
Chez les Ingalls
Caroline et les filles sont inquiètes que Charles ne soit pas revenu alors qu’il est tard. Finalement, il arrive. Quand Caroline veut lui apporter son ragoût, il s’est endormi.
Au milieu de la nuit, Laura s’éveille et sort pour chercher Jack. Elle est interrompue par Charles, qui veille avec le chien, à côté du feu. A quelques mètres d’eux, rodent des loups. Il lui raconte alors ce qui s’est passé pendant la chasse. Charles se promet de poser une véritable porte le lendemain, pour ne plus avoir à se contenter de la toile.
Le lendemain, Caroline sort d’une boîte sa statuette en porcelaine et la pose sur la cheminée. Elle admire la maison, qui a de plus en plus d’allure. Charles sort pour aller chasser et attache Jack, malgré les protestations de Laura. Il part. Mary rejoint Laura, quand arrivent deux Indiens qui entrent dans la maison. Laura veut détacher Jack, mais Mary le lui défend. Les deux filles entrent à leur tour et découvrent qu’un Indien caresse les cheveux de Caroline, au bord des larmes, pendant que le second éventre les oreillers, et en sort les plumes. Caroline, effrayée, leur donne la boîte à tabac de Charles et du gâteau. Ils repartent.
Charles revient avec des lapins. Laura lui révèle que des Indiens sont venus. Mary ajoute que Laura a voulu détacher Jack. Charles la réprimande lourdement. Caroline tente de prendre sa défense. Charles sort et va retrouver Laura qui pleure. Il s’assied à ses côtés et lui explique qu’il ne voulait pas qu’elle détache Jack, de peur qu’il n’attaque d’éventuels Indiens qu’il avait aperçus quelques jours auparavant. Laura le comprend.
Un jour suivant, Charles revient et annonce qu’il a été engagé par des convoyeurs pour transporter des bœufs. Les filles et Caroline mangent, quand elles sont interrompues par les meuglements d’une vache. Elles sortent et découvrent la vache et le veau que les convoyeurs ont donné à un Charles claudiquant.
L’hiver approche. Charles part pour Independence. Il va poster une lettre de Caroline pour leur famille et faire des provisions. Plus tard, pendant que Caroline file, les filles ramènent du bois. Quand Caroline sort de l’écurie, elle aperçoit deux Indiens et se précipite dans la maison. La nuit, elle reste assise au bord du feu, le fusil de Charles sur ses genoux, en récitant des psaumes de la Bible. Soudain, la porte souffre ; Caroline est prête à tirer. Mais il s’agit de Charles !
Le lendemain, Charles nettoie des fourrures pour les vendre à Independence, mais est interrompu par l’arrivée des Indiens. Il les invite à entrer et leur propose de fumer. Laura demande ce qu’il porte au cou. Il lui répond qu’il s’agit d’une amulette. Il se lève et la passe autour du cou de Laura. Quand ils repartent, Charles leur apprend que le gouvernement a prévu de chasser les Indiens dans un délai de deux mois, ce que Laura trouve injuste. Elle sort pour les regarder partir.
Il commence à neiger. Les filles sont émerveillées et espèrent qu’il neigera pour Noël, auquel a été convié Monsieur Edwards.
Le soir de Noël, les filles ont accroché leurs bas. Caroline prépare la dinde que Charles a ramenée.
Au bord d’une rivière
Monsieur Edwards, les bras chargés de sacs, tente de traverser une rivière et s’enfonce dans la neige sur les rives.
Chez les Ingalls
La dinde cuit dans la cheminée. Laura est impatiente de voir ce qu’il y a dans les bas. Soudain, la porte s’ouvre sur un monsieur Edwards gelé. Charles le fait asseoir devant le feu, pour qu’il se réchauffe. Il leur raconte qu’il a croisé le Père Noël qui lui a demandé de venir depuis Independence. Il sort les cadeaux de son sac. Laura et Mary reçoivent une tasse, une paire de gants et un sucre d’orge. Carrie en reçoit aussi un. Il a apporté à manger pour Caroline, qui le remercie pour le beau Noël qu’il leur offre. Les filles vont voir ce qu’elles ont dans leurs bas. Laura et Mary reçoivent une pièce d’un penny, un gâteau en forme de cœur et des gants rouges.
Le printemps arrive. Charles a échangé ses fourrures contre une charrue et des graines. Il est en train de semer, quand il aperçoit de la fumée : le feu se propage dans la campagne. Il rejoint sa famille : Caroline et ses filles l’aident à mouiller la maison, malgré la fumée. Le feu se rapproche et l’étable prend feu. Charles libère les bêtes et éteint les flammes. Caroline appelle son mari : le toit de la maison a pris feu. Il l’escalade et parvient à l’éteindre. Soudain, il se met à pleuvoir : tous sont sauvés.
Les Ingalls mangent. A l’extérieur, les Indiens jouent une musique pesante. Caroline pense que les indiens ont déclenché ce feu pour les faire fuir. Mais Charles n’en est pas sûr.
La musique continue jour et nuit, que ce soit quand Charles moissonne ou en soirée. Soudain, elle s’arrête. Des chevaux s’approchent. Charles prend son fusil et ordonne à ses filles d’aller se cacher. Deux indiens entrent. L’un des deux sert d’interprète au chef, venu leur dire que leur tribu a réussi à convaincre les autres de ne pas se révolter contre l’homme blanc, de peur de se faire massacrer par les soldats. Charles les remercie. Laura s’approche avec son amulette, qui, d’après le chef, leur portera bonheur. Les Indiens repartent.
Charles, Caroline et les filles travaillent aux champs. Les récoltes sont conséquentes et Charles espère pouvoir s’établir définitivement dans le Kansas.
Arrivent des soldats qui parlent à Charles. Il annonce à sa famille qu’ils doivent quitter le Kansas : le tracé des terres a été modifié. Dépité, il s’éloigne.
Les Ingalls préparent leur chariot, aidé de Monsieur Edwards. Charles, pour le remercier de tout ce qu’il a fait pour eux, lui offre la vache et son veau. Caroline le remercie également. Puis, il va voir Laura accroupie près de l’étable qui ne veut pas se séparer de lui. Finalement, elle monte dans le chariot et tous partent.
Générique de fin